La présidente de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Ibtissem Hamlaoui, a affirmé jeudi à Alger que la solidarité des étudiants algériens envers leurs frères sahraouis constitue « une position de principe inébranlable qui ne peut faire l’objet de marchandage, ni de surenchère ».
S’exprimant lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant, sur le thème « Le rôle de la diplomatie étudiante dans le soutien et la défense de la cause sahraouie », initiée par l’Union générale des étudiants algériens (UGEA) sous l’égide de l’ONSC, Mme Hamlaoui a rappelé que les étudiants algériens, en ce jour symbolique, avaient fait le choix de quitter les bancs de l’université pour rejoindre les fronts de lutte, prouvant ainsi que « la quête de liberté ne peut être différée ». Elle a souligné que la diplomatie étudiante représente « le prolongement de la lutte des peuples et la voix d’une jeunesse libre qui ne se soumet pas à la logique du succès ou de l’échec, mais se mesure plutôt par la dignité et le droit », insistant sur le fait que la cause sahraouie est avant tout « une question d’autodétermination et de droit imprescriptible », et que « les étudiants, d’Alger jusqu’à Laayoune occupée, en sont les gardiens ». De son côté, le Secrétaire général de l’Union des étudiants de Saguia El Hamra et Rio de Oro, Ahmed El Ghazouani, a salué le soutien constant et inconditionnel de l’Algérie à la cause sahraouie, aussi bien sur le plan national qu’international. Il a indiqué que la Journée nationale de l’étudiant en Algérie représente une occasion renouvelée d’engagement, appelant à renforcer la conscience et la mobilisation estudiantine face aux défis contemporains. Ce positionnement, selon lui, reflète le rôle crucial que joue la diplomatie étudiante dans le soutien aux mouvements de libération. Lors de cette rencontre, l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) a lu une déclaration de solidarité, affirmant son « adhésion totale et permanente à la Marche internationale de la liberté » pour exiger la libération de tous les détenus politiques sahraouis, notamment ceux du groupe de Gdeim Izik, emprisonnés par l’occupation marocaine dans des conditions violant les conventions internationales et humanitaires. L’UNEA a également renouvelé son « soutien indéfectible à la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à l’autodétermination », tout en exprimant sa solidarité pleine et entière avec les étudiants et militants sahraouis, dans les universités comme dans les prisons, face à toutes les formes d’abus, de discrimination et d’exclusion. La rencontre a également été marquée par la projection d’un documentaire retraçant l’histoire et la lutte de l’UNEA, ainsi que par la signature d’une convention de coopération et de partenariat avec l’Union des étudiants de Saguia El Hamra et Rio de Oro, scellant ainsi une nouvelle étape dans la consolidation des liens estudiantins entre les deux peuples.
Sonia Stambouli
