Réélection du Pr Belhadj à la CIHEF: Une consécration supplémentaire pour l’action diplomatique de l’Algérie

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La réélection du professeur Rachid Belhadj pour un deuxième mandat de cinq ans en qualité de membre de la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits (CIHEF), constitue une «consécration supplémentaire pour l’action diplomatique de l’Algérie», s’est félicité le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

La réélection du Pr Belhadj «constitue une consécration supplémentaire de l’action diplomatique de l’Algérie et traduit l’attachement de notre pays au mandat de cette Commission dans la mise en œuvre du droit humanitaire international», lit-on dans le communiqué du ministère. Le MAECNE relève que sa réélection constitue également «une reconnaissance méritée des qualités personnelles du candidat algérien et de sa contribution aux travaux de la CIHEF depuis son élection pour un premier mandat en 2017». M. Belhadj, chef du service de la médecine légale au CHU Mustapha-Bacha et président du Conseil scientifique de la faculté de médecine d’Alger, a été réélu par 53 voix sur les 58 qui ont pris part au vote à l’occasion de la réunion des 76 Etats parties au Protocole additionnel 1 aux Conventions de Genève qui ont accepté la compétence de la CIHEF, dont l’Algérie, qui s’est tenue, à Berne, en Suisse. Outre le professeur Belhadj, les autres candidats élus sont issus des quatorze pays suivants: Allemagne, Argentine, Belgique, Chili, Costa Rica, Emirats arabes unis, Madagascar, Mongolie, Pologne, Portugal, Qatar, Royaume-Uni, Slovaquie et Suède. Pour rappel, la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits est un organe de 15 experts créée en application des dispositions du Protocole additionnel 1 aux Conventions de Genève relatif à la protection des victimes de conflits armés internationaux pour répondre aux incidents liés au droit international humanitaire. Elle se tient à la disposition des parties à un conflit armé pour veiller et faciliter par ses bons offices le respect du droit international humanitaire. Des experts algériens ont toujours siégé au sein de cette Commission depuis sa mise en place en 1991.