Ramadhan 2018: L’approvisionnement régulier en produits de base assuré

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Le ministère du Commerce a annoncé, ce dimanche, que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer l’approvisionnement régulier du marché en produits de base durant le mois de Ramadhan à venir. Dans un communiqué rendu public, le ministère a informé que les institutions officielles, offices de régulation et opérateurs économiques se sont engagées à assurer la disponibilité des produits alimentaires à forte demande durant le mois sacré.

Des stocks de matières premières destinées à la fabrication du lait pasteurisé subventionné et de blé dur et tendre ainsi que de produits agricoles de saisons (légumes et fruits) et de viandes rouges et blanches, sont disponibles. Ces stocks, affirme-t-on de même source, permettront «une large couverture des besoins des citoyens». Le ministère du Commerce avait procédé à l’installation d’une commission mixte en charge du suivi et de la facilitation de l’approvisionnement du marché en produits de large consommation. Cette commission regroupe des représentants des ministères du Commerce et de l’Agriculture, l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), de l’Office national des légumes et viandes (ONILEV) et l’Office national interprofessionnel des céréales (OAIC), ainsi que les services des Douanes et des opérateurs économiques publics et privés. Cette commission a entamé en janvier 2018 ses réunions de pré- paratifs pour le Ramadhan en vue d’examiner les mesures prises par chaque intervenant afin, comme expliqué précédemment, assurer un approvisionnement régulier du marché en produits alimentaires de large consommation durant et après le mois sacré. Les réunions de cette commission, indique le communiqué se poursuivront en effet, après le Ramadhan et durant la saison estivale avec la participation de tous les intervenants pour la régulation du marché. Des mesures nécessaires seront appliquées, informent les services du ministère, en cas «d’éventuelles perturbations dans l’approvisionnement du marché». Outre cela, le ministère du Commerce rappelle que ses services «ne ménageront aucun effort pour veiller à «la stabilité des prix». Il informe pour cela, qu’un suivi quotidien du marché et de l’évolution des prix est établi en accordant toutefois, «une extrême importance à la qualité des denrées, aux conditions de leur conservation et à la transparence et la régularité des transactions commerciales». Encore faut-il rappeler qu’avec chaque avènement du mois sacré, les prix des denrées alimentaires connaissent une flambée non expliquée. Cette augmentation spontanée trouve son explication, la plus part du temps, dans la spéculation. Outre le contrôle des prix par la mobilisation d’agents supplémentaire, notons que le ministère avait, procédé, en 2016, à l’aménagement de plus d’une cinquantaine de marchés spécifiques durant le mois de Ramadan. Ces marchés proposaient des réductions allant jusqu’à 20% sur les prix des produits agricoles et agroalimentaire, pour permettre aux ménages aux petites bourses de faire leur emplettes durant le mois. Cette initiative soutient celle engagée par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). La confédération syndicale organise, en effet, chaque année, au niveau de l’esplanade de son siège, un marché de solidarité. Par simple curiosité ou alléchés par des prix qu’ils jugent compétitifs, les ménages comptent s’y rendre encore cette année.