Palestine: La demande d’avis juridique à la CIJ se veut une première étape vers le procès de l’entité sioniste pour ses crimes

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Le délégué de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a affirmé, dimanche, que le vote de l’Assemblée générale des Nations unies portant demande d’avis auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) sur la question de l’occupation israélienne des territoires palestiniens, se veut une première étape vers le procès de l’occupation pour ses crimes, saluant les Etats qui ne se sont pas soumis aux menaces et aux pressions.

Dans une déclaration à Radio Algérie Internationale (RAI), Riyad Mansour, a affirmé que le vote se veut un message à la nouvelle administration de l’occupation, «concernant son intention de consolider les politiques d’implantation de colonies racistes», saluant au passage, les Etats qui ne se sont pas soumis aux menaces et aux pressions. Et d’ajouter : «Nous mobilisons un large front d’un grand nombre d’Etats, afin qu’ils puissent faire des plaidoyers et nous continuerons de travailler avec des staffs d’avocats et de diplomates spécialisés sur ce sujet». «Nous nous préparons au moment où la CIJ nous demandera de se présenter et de présenter les plaidoyers écrits, juridiques, politiques et verbaux, afin que la CJI les prennent en considération, avec tous les documents et rapports précédents existant à l’ONU, en vue de se pencher et trancher le sujet, en fonction de toutes ces données, afin que la CIJ nous livre son avis sur les conséquences juridiques d’une occupation qui a privé le peuple palestinien de son droit à l’autodétermination pour une longue durée». La Palestine est présente dans tous les foras internationaux, à l’AG de l’ONU, au Conseil de sécurité, au Conseil des Droits de l’Homme, à la Cour pénal international ainsi qu’à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie il y a 20 ans au sujet du mur de séparation discriminatoire, a-t-il ajouté. Le cumul de toutes les actions menées jusque-là portera assurément ses fruits, a-t-il dit, ajoutant «il viendra le jour où l’occupant sera démoli et le peuple palestinien jouira de ses droits nationaux immuables et inaliénables, à commencer par le droit à l’autodétermination et à l’indépendance de l’Etat de Palestine avec Al Qods comme capitale». L’AG des Nations unies avait demandé à la CIJ d’émettre son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’occupation sioniste. La demande d’exprimer un avis sur la question de l’occupation des territoires palestiniens a été inclue dans une résolution adoptée par l’AG (qui comprend 193 membres) à la majorité de 87 voix. L’avis consultatif concerne les conséquences juridiques de l’occupation et de l’annexion, ou encore les mesures visant à modifier la composition démographique, le statut de la ville d’Al Qods et l’adoption par l’entité sioniste d’une législation. La dernière fois que la CIJ avait traité du conflit entre la Palestine et l’occupation sioniste remonte à 2004, lorsqu’elle a décidé de l’illégalité du mur de séparation, l’entité sioniste ayant rejeté cette décision, accusant la Cour d’avoir des motifs politiques.

Deux Palestiniens tombent en martyrs sous les balles des forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie

Deux Palestiniens sont tombés en martyrs, lundi, sous les balles de l’occupation sioniste dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, ont rapporté des médias citant des responsables locaux.  Les Palestiniens Mohammed Samer Hoshieh, 22 ans et Fouad Mohammed Abed, 25 ans, ont été tués par des tirs sionistes lors d’un raid de l’armée de l’occupation dans le village de Kfar Dan dans le secteur de Jénine, a annoncé le ministère palestinien de la Santé dans un communiqué. L’agression sioniste de lundi est la premier de l’année 2023 fatal à des Palestiniens en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par les forces sionistes, et intervient après une année particulièrement sanglante. Selon l’ONU, plus de 150 Palestiniens sont tombés en martyrs l’an dernier dans des opérations sionistes en Cisjordanie occupée, dont 33 enfants, bilan le plus lourd depuis la fin de la Seconde Intifada, soulèvement palestinien du début des années 2000. Au plus fort de l’agression sioniste en août dernier, au moins 44 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 15 enfants et quatre femmes, lors d’une série de raids aériens contre la bande de Ghaza.

L’imam de la Mosquée Al Aqsa arrêté par l’entité sioniste

L’imam de la Mosquée Al Aqsa, Sheikh Ikrima Sabria, été arrêté, lundi, par les services de renseignement sionistes qui ont fait une descente à son domicile, rapportent des médias. Selon des médias, «une force de renseignement et la police sionistes ont fait une descente au domicile de l’imam dans la ville d’Al Sawana à El Qods-Est». «Cheikh Sabri a été arrêté et devra comparaître pour enquête plus tard dans la journée (lundi)», selon les mêmes sources. Les autorités sionistes avaient déjà perquisitionné la maison de Cheikh Sabri et l’avaient convoqué pour interrogatoire à plusieurs reprises, et par le passé l’avaient empêché d’entrer à Al Aqsa pendant une période.