Le Conseil national palestinien (CNP) a déclaré que l’occupation sioniste fait des journalistes palestiniens une cible directe de sa machine de guerre, beaucoup d’entre eux ayant été tués, blessés ou arrêtés, au mépris du cessez-le-feu en vigueur.
Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, correspondant au 2 novembre et adoptée par l’AG des Nations unies, le Conseil a indiqué que cette commémoration intervenait alors que les Palestiniens de la bande de Ghaza subissent un génocide continu depuis plus de deux ans, ponctué d’attaques systématiques contre les journalistes et les professionnels des médias, visant à faire taire la vérité et à occulter les faits.Le CNP à souligné que ces attaques constituaient une violation flagrante du droit international relatif aux droits de l’homme, notamment du droit à la liberté d’opinion et d’expression et du droit d’accès à l’information, ainsi qu’une atteinte systématique aux règles du droit international humanitaire et à la 4e Convention de Genève, qui garantit la protection des journalistes tout comme les autres civils en période de conflit.Condamnant le silence international qui confère à la puissance occupante une immunité politique et juridique, le CNP a appelé la communauté internationale à agir immédiatement pour mettre fin à ces violations, assurer la protection des journalistes et de tous les civils palestiniens, œuvrer sans relâche pour poursuivre et traduire en justice tous les auteurs de crimes commis à leur encontre.
