Opep: Le prix du panier de référence à 59,90 dollars

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Le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs
de pétrole (OPEP) s’est établi, ce vendredi, à 59,90 dollars le baril, contre 59,98 dollars la veille, a indiqué, ce lundi, l’organisation sur son site web.

Le panier de référence de l’OPEP comprend quatorze types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l’Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela).

Pour rappel, lors de la réunion de décembre 2016, onze pays producteurs de pétrole non-Opep ont coopéré avec les 13 pays membres de l’Opep en vue de rééquilibrer le marché mondial du pétrole. Ils s’étaient donc entendus à réduire la production pétrolière «à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour» au lieu de la geler. Cet accord vise en parallèle à la stabilité des prix du pétrole et mettre fin à la disparité naissante entre la production et demande. Cette situation étant mise en cause dans la baisse du prix du baril en plus de la divergence de la production des pays non-OPEP et celle des pays membres. Dans un communiqué publié au mois d’octobre dernier, sur son site web, l’Organisation
des pays exportateurs de pétrole (Opep) a rappelé le respect de cet engagement conclu par les pays membre faisant par ailleurs part d’un taux de conformité de 120%,
en septembre dernier.

Suite à cet accord, l’Opep et ses partenaires ont émis le souhait de prolonger cet accord au-delà de mars 2018, sans pour autant annoncer la durée. L’on devra donc attendre la tenue de la réunion des ministres de l’organisation qui se tiendra le 30 novembre à Vienne, pour la fin du mois en cours pour connaître les débouchées et le devenir de l’accord de réduction de la production. Dans son dernier rapport, l’Opep avait revue à la baisse ses prévisions de croissance de la production du pétrole, montrant des «signes croissants
que le marché pétrolier avance doucement vers un rééquilibrage».

Pour ce qui est de la consommation de l’or noir, l’organisation table sur une hausse
de «1,53 million de barils par jour (mbj) cette année à 96,94 mbj, contre 1,45 mbj auparavant», selon son rapport mensuel sur le marché publié, lundi dernier.
La consommation attendue pour l’année prochaine augmentera de «1,51 mbj, soit 130.000 bj» de mieux que la prévision publiée en octobre, du fait d’attentes plus optimistes
en Europe, dans la région Asie-Pacifique et dans certains pays africains.