Nations unies: Femmes, paix et sécurité: Débat ouvert au Conseil de sécurité de l’ONU

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Un débat public sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) s’est tenu au Conseil de sécurité de l’ONU.

La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Mozambique, Veronica Nataniel Macamo Dlhovo, présidera la réunion, qui est l’un des événements phares de la présidence mozambicaine du Conseil de mars. Les briefers attendus sont la directrice exécutive d’ONU Femmes Sima Sami Bahous, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric Egger et l’envoyée spéciale de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) sur les FPS Bineta Diop. Selon une note conceptuelle préparée par le Mozambique avant le débat public, la réunion sera l’occasion pour les Etats membres de réaffirmer l’importance de la résolution 1325 – qui, en 2000, a établi l’ordre du jour FPS au Conseil – de faire le point sur la mise en œuvre depuis le 20e anniversaire de l’agenda en 2020, et a fixé des objectifs en vue de sa 25e année, en 2025.  Lors de la réunion, intitulée «Les femmes et la paix et la sécurité : vers le vingt-cinquième anniversaire de la résolution 1325 (2000)», les membres du Conseil feront probablement référence aux évolutions affectant les femmes et les filles dans des situations nationales spécifiques. Les membres souligneront l’importance de la participation pleine, égale et significative des femmes à toutes les étapes des processus de paix et du maintien de la paix. «Certains membres peuvent également condamner les attaques contre les femmes défenseures des droits humains et les artisans de la paix et souligner l’importance de prévenir et de répondre aux représailles à leur encontre», selon des sources diplomatiques. Le dernier rapport annuel du Secrétaire général sur les FPS, datée du 5 octobre 2022, a indiqué que le monde «connaît un renversement des gains générationnels en matière de droits des femmes alors que les conflits violents, les dépenses militaires, les coups d’Etat militaires, les déplacements et la faim continuent d’augmenter». M. Bahous pourrait faire écho à cette évaluation et se concentrer sur les effets sur les femmes et les filles de certaines des principales crises qui ont éclaté ou se sont intensifiées depuis le 20e anniversaire de l’agenda. De son côté, Mme Spoljaric, qui est la première femme à occuper le poste de présidente du CICR, soulignera probablement l’importance de respecter le droit international humanitaire dans les situations de conflit armé, y compris ses interdictions de prendre pour cible des civils, ainsi que d’autres formes de violence sexuelle.