Le club de Man City particulièrement sa cellule de recrutement se trompe rarement quand il s’agit de transfert de joueurs. Elle sait cibler les joueurs dont le club a besoin. Il est vrai que quand on a le meilleur coach au monde, cela facilite quelque peu la tâche. Pep Guardiola, en fin technicien, a souvent le nez creux pour dénicher les perles rares, surtout celles qui adhèrent totalement et rapidement à sa vision du jeu et ses options tactiques qui peuvent parfois paraître absconses pour le commun des fans, mais le technicien espagnol ne fait rien au hasard. Le club mancunien, pour sa part, ne dépense que ce qui est nécessaire pour la bonne marche de l’équipe, malgré les moyens pécuniaires colossaux dont il dispose. Fair-play financier oblige. Tout est réglé comme du papier à musique. Une horlogerie dont les mécanismes fonctionnent sans couac. Il arrive néanmoins que des pièces maîtresses de cette machine bien huilée doivent être changées à cause de l’usure. Exit Mahrez et plus récemment De Bruyne, pour ne citer que ces deux cracks, mais l’équipe doit rester à flots, malgré leur départ, pour jouer les premiers rôles sur tous les fronts. L’opération est extrêmement délicate, car on ne remplace pas facilement des joueurs de cette trempe, mais la gageure consiste à conserver l’équilibre de l’équipe et sa philosophie de jeu tout en apportant de nouveaux éléments capables de se fondre rapidement dans le groupe. Dans cet ordre d’idées, il est primordial de réussir son opération recrutement en visant les postes et les joueurs adéquats pour demeurer au top. Il est clair que le recrutement de Rayan Ait Nouri entre dans cette optique. Les techniciens de Man City ont eu tout le temps de le suivre et de le superviser durant toutes ses années passées à Wolverhampton. Un profil idéal pour renforcer l’armada des Citizens. Cela s’est vérifié dès ses premiers pas accomplis au sein de son nouveau club. Après seulement deux matchs disputés à la Coupe du monde des clubs qui se déroulent actuellement aux Etats-Unis, le latéral gauche algérien a réussi à mettre tout le monde d’accord. Il ne fait plus aucun doute qu’il a sa place à City. « On savait qu’Ait Nouri était un joueur pétri de talent. Il peut évoluer à l’intérieur du jeu comme sur l’aile. Il est très intelligent », reconnaît Guardiola. Ait Nouri, de son côté, est conscient d’avoir fait le meilleur choix de carrière. « C’est un immense honneur de travailler avec Pep Guardiola. Je peux beaucoup progresser avec lui. On a vu ces dernières années tout ce qu’il a accompli, il gagne tout avec cette équipe. C’est le meilleur entraîneur et je suis très heureux de travailler avec lui », se réjouit l’international algérien. Grâce à ses efforts et ceux de ses coéquipiers, les Skyblues sont de nouveau extrêmement performants comme l’attestent leurs trois victoires en Coupe du monde des clubs, notamment le cinglant 5 à 2 infligé, jeudi, à la Juventus. Du coup, City s’érige comme l’un des principaux favoris pour remporter le trophée.
Ali Nezlioui
