La fête du sport à Oran !: C’est parti pour la 19e édition des Jeux méditerranéens que la ville d’Oran abrite du 25 juin au 5 Juillet

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Un événement que les autorités du pays veulent grandiose, même si les JM n’ont plus la notoriété et l’aura qui étaient les leurs par le passé. Mais c’est l’occasion pour l’Algérie de soigner son image, surtout qu’elle souffre de la comparaison par rapport à ses voisins, en matière de tourisme.

Elle a l’opportunité de rectifier le tir et montrer le riche potentiel dont elle dispose dans le secteur, sans oublier l’hospitalité légendaire des Algériens quand il s’agit d’accueillir les étrangers.  C’est la première fois que la ville d’Oran organise une manifestation sportive de cette envergure. C’est quelque chose de nouveau, surtout qu’il y a des décennies que le pays n’a pas accueilli ce genre d’événement international. Mais les organisateurs sont prêts à relever le défi. Tous les moyens ont été réunis pour que ce soit l’une des éditions les plus réussies des JM. Il y a une mobilisation de toute la région pour que ça soit la fête de la jeunesse méditerranéenne. 3390 athlètes représentants 26 pays sont en lice dans 24 disciplines. Évidemment, les pays de la rive nord sont les mieux représentés, même s’ils ne concourent pas avec leurs meilleurs athlètes. Il ne faut pas s’attendre en effet à voir les superstars méditerranéennes du sport mondial participer aux JM. Avec la professionnalisation du sport d’élite, il est difficile aux différents comités nationaux d’imposer la présence de leurs meilleurs athlètes. Pour beaucoup de pays, les JM sont désormais réservés aux espoirs, les champions de demain. Cela n’empêche pas le niveau d’être relevé, surtout pour les nations de la rive sud qui ont besoin de ces confrontations pour s’améliorer. C’est également l’occasion de découvrir les sports de niche qui ne bénéficient pas d’une grande médiatisation tout au long de l’année. On enregistre néanmoins la participation de quelques grosses pointures notamment dans la compétition du judo, avec notamment la présence de la championne olympique des (-48kg), la Kosovare Distria Krasniqi qui concourt dans la catégorie des (-52kg), à Oran. L’Espagnol champion du monde Nikoloz Sherazadishvili (-90kg), sera également de la partie, tout comme les redoutables combattants Albayrak Vedat (Turquie), Kukolj Aleksandar (Serbie), Gjakova Akil (Kosovo), ou encore Leski Andeja (Slovénie). Tous habitués des podiums dans les grands tournois de judo. D’ailleurs, les Espagnols ont ramené leur première équipe à quelques éléments près. Pour l’Algérie, il s’agit de faire mieux que lors de l’édition précédente à Tarragone en Espagne, où le bilan des médailles remportées a été médiocre avec 13 breloques dont deux en or seulement. La forte délégation algérienne est appelée à améliorer ce résultat, d’autant qu’on est plus galvanisés quand les jeux se déroulent chez soi. On attend à une bonne participation de l’équipe algérienne et pourquoi pas viser le top 10.

Ali Nezlioui