Avec la mise sur pied par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales d’une commission nationale chargée de veiller sur l’alimentation des citoyens en eau potable et en énergie électrique durant la saison estivale, le gouvernement aura prouvé, encore une fois, que les préoccupations des citoyens et leurs attentes demeurent parmi les priorités de son plan d’action.
A ce titre, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé récemment que les programmes de développement au service du citoyen ne seront pas touchés conformément aux instructions fermes du président de la République données au gouvernement et en application de la responsabilité sociale de l’Etat à l’égard du citoyen.
Il a été catégorique en plaidant pour une implication réelle et effective du citoyen dans le développement local et ce, conformément à l’esprit de la démocratie participative prônée par le gouvernement.
M. Bedoui a relevé, à ce propos, que la réalisation du développement, du progrès et de la prospérité reste tributaire de la sécurité et de la stabilité rétablies grâce à l’expérience et la sagesse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, partant des valeurs de réconciliation nationale que l’on se doit aujourd’hui d’inculquer aux générations montantes.
Le gouvernement qui a toujours fait du citoyen un axe prioritaire de son action, a confirmé cette orientation à travers la consolidation de la cohésion nationale et la stabilité, la valorisation des fondements de l’identité nationale et la consécration de la démocratie participative par l’écoute en permanence du citoyen, le développement des canaux du dialogue avec toutes les composantes de la société, outre la bonne gouvernance et l’amélioration du service public.
Il s’agit pour l’exécutif d’œuvrer, sans cesse, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et cela passe inévitablement par la participation de la société civile à tout ce qui a trait au développement de sa collectivité locale.
A ce titre, il y a lieu de relever la nécessité d’associer les jeunes, notamment les compétences et les diplômés universitaire, à la réalisation des projets inscrits, alors que l’Etat a assuré qu’il ne renoncerait ni aux acquis sociaux ni à la réalisation des programmes de développement arrêtés, en dépit de la conjoncture économique difficile que traverse le pays.
Le président de la République, faut-il le souligner, avait, maintes fois rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés et qui concernent tous les domaines d’activités.
Pour ce faire, il y a nécessité d’associer les efforts des pouvoirs publics et de la société civile en vue de promouvoir le développement de tous les secteurs économiques.
Cela dit, les programmes de développement sont très ambitieux, alors que des mesures spécifiques devraient s’ajouter aux grands objectifs déjà fixés, en vue d’élargir la base économique et de multiplier les chances d’emploi et de logement pour les populations locales, notamment les jeunes, ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie.
A travers le nouveau modèle économique de croissance, le gouvernement compte engager une transition marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique.
Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement.
Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée et dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive.
Cette nouvelle démarche adoptée par l’exécutif devrait favoriser l’émergence d’une politique de diversification économique, de transformation structurelle et de rénovation du modèle de financement de l’économie.
Certes, le développement économique et sociale s’est consolidé et intensifié ces dernières années, mais il dépend largement des hydrocarbures, de la dépense publique et du rôle prédominant de l’Etat en tant que premier investisseur et le plus important employeur.
Il s’agit notamment d’une orientation vers une politique d’investissement économique devant valoriser et consolider l’investissement et de la poursuite d’une politique industrielle à travers la diversification de l’économie autour de la compétitivité des secteurs, des branches et des territoires.