Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a affirmé, jeudi à Alger que la mise du foncier agricole à la disposition de personnes incapables de l’exploiter avec compétence, hypothéquait la souveraineté alimentaire, soulignant l’importance de le protéger par toutes les voies possibles.
M. Boughali s’exprimait à l’occasion d’une journée parlementaire organisée par la commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement sous le thème : Foncier agricole, une approche réaliste du principe de +la terre à ceux qui la travaillent+ », en présence du ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, du président du Conseil d’Etat, Mohammed Bennaceur, du représentant du président de la Cour constitutionnelle, du président de la Chambre nationale de l’agriculture, Mohamed Yazid Hambli, d’élus locaux, de membres des deux chambres du Parlement et de représentants des autorités sécuritaires et militaires.
M. Boughali a expliqué, dans son intervention, que « la mise des terres agricoles à la disposition de ceux qui ne sont pas capables de les exploiter de manière efficace, que ce soit par acte de propriété ou location, constitue un gaspillage de ressources productives et des pertes matérielles irrécupérables ».
De surcroît, le président de l’APN a souligné que la dépendance vis-à-vis des importations alimentaires reste un problème, et « le plus grave est qu’elle compromet la souveraineté alimentaire ». Après avoir appelé à la préservation et à la protection des terres agricoles, ainsi qu’à envisager « toutes les voies possibles » pour les protéger de toute forme de « dégradation ou de gaspillage », M. Boughali a affirmé que ces terres sont une ressource de production et un « dépôt stratégique » d’aliments.
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