La Direction des services agricoles (DSA) de Blida a recensé près de 200 bassins d’irrigation agricole concernés par le programme de développement de l’aquaculture.Cette opération s’inscrit dans le cadre des préparatifs à la relance du programme de l’aquaculture intégrée à l’agriculture, a indiqué la cheffe du service formation et vulgarisation agricole, Nedjma Bouzid.Les bassins agricoles identifiés répondent aux conditions techniques nécessaires à l’élevage de poissons, avec une capacité de 100 M3 ou plus, a-t-elle ajouté. Ce programme, lancé initialement en 2015, avait été interrompu à plusieurs reprises pour diverses raisons, notamment durant la pandémie de Covid-19, avant d’être relancé cette année à travers la création d’une cellule technique de suivi de l’élevage de tilapia, a-t-elle précisé, en outre. Cette cellule regroupe des représentants de la DSA, de la Chambre d’agriculture, de la Direction de la pêche et de l’aquaculture de Tipasa, de la Chambre de la pêche de Tipasa, du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture, ainsi que de l’Ecole de formation technique de pêche et d’aquaculture de Cherchell.Ses missions portent sur l’accompagnement des agriculteurs lors de la phase d’ensemencement, prévue en mars, puis lors de la récolte des poissons, six mois plus tard, ainsi que sur leur commercialisation. Un volet de formation est également prévu, car il est jugé essentiel à la réussite du projet.A cet effet, une session de formation sera organisée en décembre prochain au profit des agriculteurs intéressés, afin de les initier aux exigences écologiques et techniques de l’aquaculture en milieu agricole. Des campagnes de sensibilisation seront également menées pour encourager davantage de producteurs à investir ce créneau.Pour rappel, la DSA de Blida a déjà mené deux (2) expériences pilotes, en 2015, dans des exploitations agricoles à Mouzaïa (Ouest) et Boufarik (Nord), en ensemençant du tilapia dans des bassins de 1.000 M3 chacun. Ces expériences avaient donné des résultats probants, incitant plusieurs agriculteurs à s’intéresser à ce type d’élevage, selon Mme Bouzid.
Arab M.
