Banque mondiale: Un quart de la population mondiale manque d’eau potable

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Un quart de la population mondiale soit 2 milliards de personnes manque d’eau potable et la moitié (3,6 milliards d’individus) ne dispose pas d’un système d’assainissement adéquat, a indiqué un rapport récent de la Banque mondiale (BM) publié sur son site web.» L’eau est la ressource la plus essentielle.

Elle est indispensable au développement, à la croissance et à la résilience. Sans une eau salubre, un système d’assainissement adapté et de bonnes conditions d’hygiène, aucun résultat positif ne peut être atteint dans le domaine de la santé». L’impact de ces manques sur le capital humain est alarmant. En 2019, les maladies d’origine hydrique figuraient au 8e rang des causes de mortalité dans le monde, coûtant chaque année la vie à 1,5 million de personnes, principalement du fait de la mauvaise qualité de l’eau et de l’assainissement», a précisé le rapport. La BM a considéré que malgré les avantages clairement établis de l’investissement dans l’eau pour le développement, la sécurité hydrique est loin d’être atteinte dans de nombreux pays. La pandémie de la Covid-19 a mis en évidence les inégalités criantes en matière de services d’adduction et d’assainissement, ainsi que leurs conséquences importantes sur la santé publique. Ces défis, poursuit l’institution internationale, sont particulièrement sévères en Afrique, où la mauvaise qualité de l’eau est à l’origine de 70% à 80% des maladies. Avec l’intensification des sécheresses et des inondations, ainsi que l’assèchement des nappes phréatiques, les villes et les exploitations agricoles se retrouvent en outre, de plus en plus exposées aux pénuries. La BM a annoncé dans ce contexte que le Forum mondial de l’eau, le plus important événement consacré à ce thème, se réunira pour la première fois sur le continent africain du 21 au 26 mars. Alors que les décideurs politiques, les chefs d’entreprises, les ONG, les donateurs et les organisations internationales se retrouveront à Dakar, il est hautement prioritaire d’engager une action d’urgence dans le secteur, pour avancer sur trois fronts. Il s’agit de renforcer les réformes politiques et institutionnelles, d’augmenter l’investissement public et privé et veiller à une  plus forte participation citoyenne.

N. I.