À l’occasion de la Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression, célébrée chaque année le 4 juin, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle assume pleinement ses responsabilités face aux souffrances que subissent les enfants palestiniens et sahraouis, notamment sous occupation.
Dans un communiqué rendu public mardi, le CNDH a mis en lumière la détresse extrême des enfants dans la bande de Ghaza, où ceux-ci « luttent chaque jour pour survivre au milieu de la désolation, de la peur, de la terreur et de la faim ». Le Conseil a également attiré l’attention sur la situation sanitaire dramatique dans les camps de réfugiés, un contexte particulièrement néfaste pour les enfants en raison de la pollution, du manque d’eau potable et de l’absence de services de santé de base. Face à ce qu’il qualifie de catastrophe humanitaire, le CNDH exhorte la communauté internationale à « intervenir immédiatement pour mettre fin à cette agression » et permettre, sans délai, l’acheminement des aides humanitaires et des fournitures médicales vers les zones sinistrées. Évoquant aussi la situation des enfants sahraouis, le Conseil a souligné les violations répétées de leurs droits fondamentaux, en rappelant notamment « l’affaire de l’enfant sahraoui Oussama Mouloud », exemple tragique de l’atteinte grave au droit à la vie dans les territoires occupés. À ce titre, le CNDH appelle l’opinion publique internationale et les instances multilatérales à dénoncer et contrer les crimes commis à l’encontre des enfants dans les territoires occupés, crimes qui constituent une transgression flagrante du droit international humanitaire et des conventions universelles relatives aux droits de l’enfant.
Nawel C
