Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Abdelkader Djellaoui, accompagné du ministre, wali d’Alger, Mohamed Abdenour Rabehi, a présidé, samedi, une réunion de travail consacrée au suivi des plans et projets communs de modernisation et de développement de la capitale. Cette réunion intervient conformément aux instructions données en décembre dernier par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, lors de la présentation de la vision stratégique de modernisation de la capitale, qui comprend quatre grands plans : le plan blanc pour le réaménagement du tissu urbain et la réhabilitation des bâtisses, le plan jaune pour le transport et la mobilité, le plan vert visant à restaurer les équilibres écologiques et à améliorer l’environnement dans la capitale et le plan bleu pour l’aménagement de la façade maritime d’Alger A cette occasion, Rabehi a présenté un exposé détaillé sur les travaux en cours et les projets qui seront lancés prochainement, accompagné de propositions concrètes pour accélérer la réalisation et assurer le respect des délais fixés. De son côté, Djellaoui a souligné l’importance d’une coordination permanente entre les services du ministère et de la wilaya pour lever les obstacles et accélérer la réalisation. Le ministre a également souligné la nécessité d’unifier les visions entre les différents secteurs, en tirant parti des expériences internationales dans le domaine du développement des grandes villes
L’accès des chevaux et motos désormais interdits à la forêt de Bouchaoui
La wilaya d’Alger a annoncé une décision marquante concernant la préservation de l’un de ses principaux espaces verts. Désormais, la circulation des chevaux et des motos est formellement interdite dans l’ensemble du périmètre forestier de Bouchaoui, à l’ouest de la capitale. Cette mesure découle de l’arrêté n°196, signé le 27 septembre 2025 par le ministre et wali d’Alger. L’administration de la circonscription de Chéraga, chargée de l’application de cette décision, a précisé que tout contrevenant s’expose à la saisie immédiate de son cheval ou de sa moto par les services de sécurité, qui les placeront en fourrière sans exception. Selon les termes de l’arrêté, les propriétaires dont les biens sont saisis devront patienter dix jours avant de pouvoir les récupérer. Ce délai est assorti du paiement obligatoire des frais liés au transport et au placement en fourrière. Cette rigueur, qui combine sanctions administratives et charges financières, reflète la volonté des autorités d’imposer une discipline durable et de restaurer l’ordre dans cet espace naturel très fréquenté. Au fil des années, la forêt de Bouchaoui, véritable havre de paix pour les familles, les sportifs et les amateurs de nature, a vu son atmosphère se dégrader. La présence de chevaux et surtout de motos avait engendré de multiples désagréments : circulation anarchique, insécurité pour les enfants, nuisances sonores et pollution. Ces pratiques avaient terni l’image du site et découragé de nombreux visiteurs, pourtant fidèles à ce lieu prisé des Algérois et des habitants des wilayas voisines. Au-delà de l’aspect sécuritaire, la décision vise également à préserver l’équilibre écologique de la forêt. Poumon vert de la capitale, Bouchaoui contribue à purifier l’air, tout en abritant une riche biodiversité végétale et animale. Sa préservation est donc un enjeu environnemental majeur, mais aussi social, car ce site est un lieu de détente, de loisirs et de convivialité. Pour de nombreux habitués, cette interdiction devrait redonner à Bouchaoui son caractère originel : un espace calme, sûr et agréable. Les familles pourront profiter de moments de détente sans crainte, les sportifs bénéficier d’un cadre plus apaisé, et les amoureux de la nature retrouver un environnement propice à l’observation et à la contemplation. Une mesure qui redéfinit ainsi la forêt comme un véritable sanctuaire naturel, à la hauteur de son rôle écologique et social.
Houda H.
