L’Algérie a exporté 252,34 tonnes de l’ail en 2017. La production de la filière ail a été de plus de 1,2 million de quintaux (qx) avec un rendement de 124,6 qx/hectare, indique hier, le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Les exportations de l’ail de consommation ont été destinées vers l’Arabie Saoudite, Canada, Emirats Arabes Unis, Espagne, France, Koweït, Qatar et Tunisie. Durant la même année, l’Algérie a exporté de la semence d’ail vers les Emirats Arabes Unis, précise le ministère dans un communiqué. En ce qui concerne les wilayas potentielles en matière de production de l’ail, la même source cite Mila, Batna, Biskra, El Oued, Skikda, M’sila, Médéa,Tizi Ouzou, Boumerdes, Ouargla, Guelma, Constantine et Oum El Bouaghi. Quant à la production de la filière oignon, elle s’est établie à 14,2 millions de qx en 2017 avec un rendement de 294,1 qx/ha. Les wilayas potentielles en matière de production de l’oignon sont Mascara avec une production de 2,1 millions qx, Tiaret avec 2,06 millions qx, et Skikda avec 1,12 million qx, détaille le communiqué. Par ailleurs, l’Assemblée générale élective des producteurs des cultures maraîchères a élu lundi dernier Hansali Boudjemaa comme président du Conseil interprofessionnel des filières ail et oignon. Après son élection, M. Hansali s’est engagé à travailler avec tous les acteurs de la filière à travers l’accompagnement des agriculteurs et la prise en charge de leurs préoccupations. Il a indiqué que le Conseil national interprofessionnel des filières ail et oignon est appelé à jouer un rôle moteur et constitue un espace de communication et de concertation entre la profession et les pouvoirs publics. Ce conseil aura pour tâche de collecter les données nécessaires à l’élaboration d’une feuille de route devant guider l’activité des filières ail et oignon.
Une réunion tenue pour encadrer les opérations d’exportations de produits agricoles
Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a présidé hier, à Alger, une réunion des cadres de l’autorité phytosanitaire ayant traité le renforcement des mesures de facilitation initiées par le secteur pour encadrer les opérations d’exportations deproduits agricoles, a indique encore le ministère dans un communiqué. Cette réunion vient en application aux recommandations issues des Assises nationales de l’Agriculture tenues, le 23 avril 2018, sous le Haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, liés aux renforcement des mesures de facilitation initiées par le secteur afin d’encadrer au mieux les opérations d’exportations. Elle a regroupé les cadres du ministère, les inspecteurs phytosanitaires de toutes les wilayas, ainsi que ceux exerçant au niveau des postes frontaliers terrestres, maritimes et aéroportuaires, a précisé la même source. Au menu de cette réunion la question du renforcement des mesures de facilitation initiées par le secteur afin d’encadrer au mieux les opérations d’exportations. Le communiqué a rappelé, par ailleurs, que les services phytosanitaires, qui contribuent d’une manière « substantielle » dans le développement durable de l’agriculture jouent un rôle « important » dans le contrôle des produits végétaux à l’exportation, en veillant à ce que les exigences phytosanitaires des pays d’importation soient respectées, facilitant ainsi leur entrée et contribuent par la même à leur promotion. Ceci s’inscrit en droite ligne avec la politique du Gouvernement qui vise à promouvoir les exportations, compte tenu des rentrées de devises qu’elles génèrent. Plusieurs mesures ont été prises à ce jour, par le secteur de l’Agriculture, souligne le ministère Elles visent à rendre l’acte d’exportation « plus fluide », entre autres, celle du contrôle et les analyses réglementaires des marchandises au niveau de la wilaya de production, rendant leur passage au niveau du poste frontalier « que simple formalité ».
Selma D.