Agriculture: Omari veillera à la   levée des contraintes que rencontrent les éleveurs au  niveau national

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Le ministre de l’Agriculture, du Développement  rural et de la Pêche, Chérif Omari a promis, de veiller à la  levée des contraintes que rencontrent les agriculteurs et les éleveurs au  niveau national, ainsi que celles qu’affrontent les Chambres d’Agriculture  des wilayas.

Lors d’une réunion qu’il a présidée avec l’ensemble des présidents des  Chambres de l’agriculture du pays, le ministre a tenu à entendre chacune de  leurs doléances et les soucis qu’ils rencontrent eux même ou les  agriculteurs et éleveurs activant dans leurs wilayas respectives, et ce,  dans un ambiance sans filtre fortement encouragée par M. Omari. Selon lui, une telle rencontre est idoine en vue d’assurer la sécurité  alimentaire et le développement des régions rurales ainsi que le secteur  forestier et ceux, « tout aussi précieux pour l’économie nationale », de la  pêche et de l’aquaculture, notamment dans un contexte « sensible de  transition vers une Algérie meilleure ».  La chambre d’agriculture a d’importantes missions dans l’encadrement des  agriculteurs, éleveurs et pêcheurs et leur formation, ainsi que dans  l’élévation du niveau et la qualité de la production agricole, aquacole, et  forestière nationales. Le ministre a, de même, estimé que des efforts pertinemment consentis par  les représentants des Chambres de wilayas peuvent grandement intéresser des  investisseurs parmi les jeunes générations à des niveaux locaux. Il s’agit  notamment des fils et filles des agriculteurs qui pourront ainsi reprendre  les branches d’activité agricoles familiales. M. Omari a aussi mis un point d’honneur à ce que la femme soit intégrer  dans le confortement de l’économie nationale à travers le secteur de  l’Agriculture et ses diverses branches d’activité, notamment l’apport  pouvant être précieux de la femme rurale. « L’Algérie dispose de potentialités humaines et naturelles et qu’il est  amplement possible de mobiliser les agriculteurs et éleveurs au profit  d’une consommation large et suffisante des produits alimentaires agricoles  autant qu’il est possible de réguler les marchés nationaux et prétendre à  l’exportation », a-t-il affirmé. Mais, il reste que les Chambres d’agriculture font face à nombre de  contraintes, pour certaines partagées par la majorité d’entre elles, tandis  que d’autres sont spécifiques à certaines chambres de wilaya eu égard à la  spécificité du volet agricole de l’espace territoriale qu’elle  représente, « d’où la nécessité de la tenue de cette rencontre », explique  le ministre. Dans ce sens, il a insisté pour que les présidents des Chambres  d’agricultures présentent autant les contraintes que les propositions  qu’ils estimeraient à même de lever ces entraves au développement serin de  ce secteur et mettre enfin un terme à l’importation des produits  alimentaires. Il a, à cet effet, cité quelques exemples des retombées qui peuvent être  attendus d’un effort conjoint des services du gouvernement qui, en limitant  l’importation de la pomme, ont permis un énorme essor de la culture de ce  produit dans le pays, si bien qu’il lui a été demandé par la présence  d’instaurer « une fête nationale de la pomme », une proposition qui a trouvé  plein écho chez le ministre. Il a de même été évoqué devant le ministre la nécessité de revoir  l’organisation et les lois régissant les Chambres de l’agriculture en  interne et l’importance d’étendre leurs prérogatives en externe, notamment  à travers une collaboration meilleure avec les collectivités locales et les directions des services agricoles de wilayas.     A ce propos, M. Omari a relevé l’importance des administrations de  travailler avec les Chambres d’agriculture qui doivent être consultées  avant la prise de décisions. M. Omari a également noté qu’il est important de rapidement se pencher sur  des sujets importants tels ceux de l’exploitation du foncier agricole, la  rationalisation des eaux d’irrigation et l’encouragement des filières  importantes entre autres priorités. En outre, des sujets tels l’encadrement des ères de broutage et le système  des subventions octroyées aux agriculteurs et qui ne sont pas exemptées  d’imposition ont aussi été soulevés par les présidents. Le ministre a promis d’y veiller personnellement à la levée de ces  contraintes, « pour le bien du secteur et du citoyen algérien », et de  travailler en toute « transparence » avec les différents acteurs qui ont  aussi ce souci de mener à bien, et en toute honnêteté, les missions qui lui ont été confiées.

T.M