Les Nations Unies ont averti que la crise humanitaire dans la bande de Ghaza a « atteint son point le plus critique » depuis le début de l’agression génocidaire sioniste.
S’exprimant lors d’un point de presse vendredi soir, Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a fait état de « la détérioration des conditions à Ghaza », affirmant que « la guerre et la catastrophe humanitaire à Ghaza se poursuivent sans relâche ».Dujarric a cité des rapports du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), qui ont confirmé que « la situation n’a jamais été aussi grave en termes de besoins humanitaires et de souffrances ».Il a également évoqué les récents développements, notamment l’évacuation forcée de l’hôpital Al-Awda, dans le nord de Ghaza, par les forces sionistes et le déplacement continu de civils. Environ 200 000 personnes ont été déplacées de force au cours des deux dernières semaines seulement.Le porte-parole a souligné que le besoin d’aide humanitaire a atteint « des niveaux sans précédent » après plus de 80 jours de blocus sioniste presque complet sur les livraisons d’aide.Il a ajouté que les quantités limitées d’aide actuellement autorisées à entrer dans la bande de Ghaza sont « terriblement insuffisantes » pour soutenir les 2,1 millions de personnes, qui ont désespérément besoin d’une assistance vitale. Les forces d’occupation sionistes ont repris leur agression le 18 mars contre la bande de Ghaza après une interruption de plus de deux mois, consécutive à un accord de cessez-le-feu.Selon les autorités sanitaires palestiniennes, les agressions perpétrées par l’entité sioniste ont fait 4.058 martyrs et 11.729 blessés depuis le 18 mars, tandis que le bilan de l’agression génocidaire contre l’enclave palestinienne s’élève à 54.321 martyrs et 123.770 blessés, depuis le 7 octobre 2023.
