Deux suspects étaient recherchés dimanche au lendemain de la dégradation de la tombe de l’ancien président français Charles de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises, dans l’est de la France, un acte a priori sans motivation politique, selon des médias. Les enquêteurs sont sur les traces d’un homme d’une trentaine d’années qui, samedi, en moins d’une minute, est monté sur la tombe où est enterré la dépouille du général de Gaulle depuis son décès en 1970 et a brisé la croix religieuse qui la surplombe, selon l’AFP. Le suspect a ensuite quitté le cimetière pour rejoindre sa voiture à l’extérieur où l’attendait une autre personne, également recherchée, a précisé dimanche le procureur de Chaumont (est), Frédéric Nahon. Les enquêteurs ne privilégient aucune piste, mais l’acte politique est « peu probable étant donné qu’aucune revendication n’a été faite », a-t-il rappelé. Cet incident s’est cependant produit un 27 mai, Journée nationale de la Résistance instaurée en 2014 par l’Assemblée nationale. Hier, des visiteurs faisaient part de leur émotion aux abords de la sépulture du général de Gaulle, qui repose aux côtés de son épouse Yvonne et de sa fille Anne, dans ce village où il possédait une propriété. Samedi soir, le président français Emmanuel Macron a fait part de son « émotion » après cet « acte de vandalisme » et adressé à la famille « ses sincères pensées