La sieste oui, mais à petite dose, insistent les scientifiques japonais

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Des chercheurs de l’Université de Tokyo ont essayé d’établir un lien entre les siestes prolongées et les risques de développer du diabète.

La sieste fait de nombreux adeptes à travers le monde et permet souvent un regain d’énergie très apprécié en milieu de journée. Mais selon des chercheurs de l’Université de Tokyo, les siestes prolongées pourraient avoir une incidence sur le développement d’un diabète de type 2. Mieux vaut des siestes à petite dose La sieste présente de nombreuses vertus, qu’elle soit anti-fatigue, anti-stress, bonne pour le cœur ou simplement relaxante. Mais elle serait aussi nuisible au-delà d’une heure de sommeil car elle augmenterait le risque de diabète de type 2 de 45%, selon l’étude japonaise présentée à l’occasion du Congrès de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) qui a eu lieu à Munich en Allemagne entre le 12 et 16 septembre. Les siestes en dessous de 40 minutes n’ont pas d’incidence particulière sur le diabète, mais au-delà les risques augmentent. Les auteurs rappellent que cette étude ne constitue pas un lien de cause à effet et l’EASD précise : «Cette étude ne prouve pas à coup sûr que la sieste pendant la journée provoque le diabète, mais seulement qu’il y a une association entre les deux qui doit être étudiée dans des recherches ultérieures». L’étude a reçu un accueil mitigé dans la communauté scientifique qui vante plutôt les bienfaits de la sieste. D’autres experts extérieurs soulignent qu’on ne peut pas exclure une fréquence accrue du diabète liée à d’autres causes comme l’hygiène de vie, l’alimentation ou l’activité physique qui jouent sur le besoin de sieste. Pour d’autres, la relation serait inverse et la sieste prolongée serait plutôt un signe précoce d’un diabète non diagnostiqué.