Secteur pharmaceutique: L’ANPHA renouvelle son engagement à contribuer au développement

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L’Association nationale des pharmaciens algériens (ANPHA) a renouvelé, hier, son «engagement» à poursuivre son implication dans les projets de développement du secteur pharmaceutique, soulignant l’importance du rôle que doit jouer le pharmacien dans la «valorisation et la performance» des services et prestations de santé offerts aux citoyens.

Dans un communiqué, rendu public à l’occasion de la Journée mondiale du pharmacien, l’ANPHA a relevé qu’avec la crise actuelle du Covid-19, «le lien étroit entre le concept de ‘sécurité sanitaire’ et le pharmacien se confirme». La sécurité sanitaire aujourd’hui consiste en «la capacité d’atteindre l’autosuffisance en médicaments et en dispositifs médicaux, c’est la capacité de fournir des services de santé de proximité, c’est la capacité à gérer les ressources et les équipements hospitaliers, c’est la capacité de dépistage et de l’analyse médicale et c’est la capacité à rechercher et développer des protocoles thérapeutiques et des vaccins qui sont autant de fonctions pharmaceutiques par excellence», a rappelé l’ANPHA. L’ANPHA a rappelé ensuite ses propositions en la matière portant notamment sur une carte sanitaire reposant sur des «fondements scientifiques et méthodologiques modernes dans la répartition des services de santé et l’affectation de la ressource humaine, y compris les pharmacies privées, dont les modalités de répartition et d’installation doivent être révisées en fonction des données économiques et démographiques et des services de santé exigés du pharmacien et de la définition de ses fonctions réglementaires». Le capital humain étant la «base de la réussite de chaque stratégie», elle a mis l’accent sur la nécessité de «réorienter les objectifs de la formation universitaire du pharmacien et de l’adapter aux exigences du système de santé, des postes pédagogiques offerts selon un besoin et suivant une vision à long terme et un nouveau cursus spécialisé orienté aux compétences recherchées dans le secteur économique et sanitaire». «Au lieu d’être un service de soutien et de gestion, les métiers modernes nous obligent à passer à un service indépendant d’une dimension stratégique, capable de développer les services de gestion, d’adaptation posologique et de contrôle de consommation, les services cliniques, la formulation et la préparation hospitalière et la pharmacovigilance, un travail que nous avons lancé avec le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière précédemment et reste un dossier de priorité pour nous à l’ANPHA». L’ANPHA a considéré que «renforcer la responsabilité pharmaceutique et l’accompagner techniquement et juridiquement est plus que nécessaire, tout en redéfinissant les fonctions des établissements pharmaceutiques et les fonctions du pharmacien en leur sein». Elle a rappelé enfin son projet «le pharmacien entrepreneur» qui vise à «transférer les multiples acquis scientifiques et à traduire les services et les fonctions pharmaceutique cités précédemment en projets économiques qui créent de l’emploi et de la richesse, et passe du pharmacien de la prestation de services au secteur de production».

Asma H. /Ag.