Dans une allocution prononcée au Forum de la mémoire, organisé à l’occasion du 103e anniversaire de la naissance du leader de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, sous le thème «Mandela : de la guerre de libération au soutien aux mouvements de libération.. le cas du Sahara occidental», le représentant de l’Afrique du Sud a précisé que son pays «demeurera reconnaissant à l’Algérie pour son apport à sa libération du régime d’apartheid» dans les années 1990.La célébration de la Journée internationale Nelson Mandela «intervient cette année alors que le monde fait face à de nombreux défis, notamment la pandémie Covid-19, les conflits et l’insécurité alimentaire dont souffrent certains pays», autant de facteurs qui, a-t-il dit, entravent les efforts pour l’avènement d’un monde de paix et de justice tel qu’énoncé dans la Charte des Nations unies et les actes constitutifs des organisations régionales et internationales. La célébration de cette journée internationale met en avant deux grands symboles de la lutte pour la paix, l’égalité et la justice : Nelson Mandela et le Front Polisario, a-t-il affirmé, précisant que cet anniversaire «met en avant la lutte du Front Polisario pour permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination». M. Rankhumise a, par ailleurs, regretté qu’au XXIe siècle, la communauté internationale soit encore incapable de faire appliquer le droit international, de réaliser la sécurité alimentaire et de garantir la paix et la sécurité, appelant tout un chacun à contribuer aux efforts visant à répondre aux besoins immédiats des communautés, notamment les plus pauvres. Dans l’esprit de la lutte menée par Mandela, l’Afrique du Sud a invité le public à faire don de produits alimentaires non périssables au Réseau de distribution alimentaire, et ce, au profit des communautés les plus pauvres, a fait savoir le diplomate sud-africain, ajoutant que son pays avait également mis en place, en mai dernier, un programme de solidarité entre les peuples avec une école locale dans les camps de réfugiés sahraouis pour la fourniture de matériels et d’outils didactiques et pédagogiques en vue de garantir le droit à l’enseignement, un des principes chers à Nelson Mandela qui disait que «l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde».