Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassen Rabehi est revenu sur les appels lancés, à travers les réseaux sociaux, invitant les médias à ne pas couvrir la présidentielle du 12 décembre prochain.
«Ce rendez-vous est un événement très important pour l’ensemble des algériens et je suis convaincu que la majorité de la population appuie les efforts consentis pour garantir les conditions nécessaires à l’organisation d’un scrutin transparent et libre à même de permettre au pays de sortir de cette situation », a-t-il affirmé Mardi,à Alger en marge des travaux de la 28ème assemblée générale de l’Alliance des agences de presse méditerranéennes (AMAN). Pour le ministre, le président élu toutes « les prérogatives pour gérer les affaires du pays ». Il a rappelé, par ailleurs, que le ministère de la Communication à l’instar des autres institutions de l’Etat est au service de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) chargée de superviser cette élection jusqu’à la proclamation de ses résultats. S’agissant des parties qui ne veulent pas adhérer au processus électoral, Rabehi estime qu’elles ne sont pas dans une voie qui « favorise l’intérêt supérieur du peuple et du pays ». Et de poursuivre : «La population demeure attachée à toute solution pouvant assurer la sérénité et la stabilité et de nature à favoriser un développement certain du pays ». Dans ce sillage le porte-parole du Gouvernement a rappelé que l’Algérie a organisé plusieurs événements, à caractère régional et international, ce qui vient prouver une fois de plus le respect de la communauté internationale à notre pays de part ses moyens et ses capacités à agir sur la scène internationale. Il en veut pour preuve, la présence de toutes ces agences de presse à l’occasion de l’AMAN. C’est un signe, renchéri t-il, « de respect pour l’Algérie et pour ses medias ».A une question sur la participation d’une députée française aux marches populaires en Algérie, M. Rabehi a rappelé les déclarations du ministre des Affaires étrangères concernant le refus de principe de l’Algérie de toute ingérence dans ses affaires internes. Evoquant la visite de ladite députée qui a été interpellée la semaine dernière Alger, il a laissé entendre qu’il existe une complicité de la part de certaines personnes à l’intérieur du pays. Ces derniers, déplore t-il, « ont de mauvaises intentions et activent contre les intérêts du pays ». Mais, précise t-il, « l’Etat est présent et prêt à agir contre ceux qui alimentent un climat de méfiance et d’instabilité ». Sur un autre volet, Rabhi a fait savoir que le conseil des ministres devrait se réunir dans les prochains jours pour étudier le projet de la loi de finances. « Le gouvernement aspire à exceller dans toutes les activités qu’il a entreprises notamment lorsqu’il s’agit des affaires publiques. Et la loi de finances fait partie des textes les plus important sur le quel se base la gestion des affaires du pays tout secteur confondu ».