Céréales: Une production nationale de plus  34,7 millions de quintaux en  2017

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La filiale des céréales a enregistré en 2017  une production nationale de 34.702.520 quintaux, soit l’équivalent de 135,3  milliards de DA, a – t-on  apprit hier  auprès du ministère de  l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

La production globale s’élève à 19.909.570 qx de blé dur, 4.455.460 qx de  blé tendre, de 9.696.964 qx d’orge et de 640.175 qx d’avoine, a indiqué la  même source. L’année dernière, la superficie emblavée était de 3.509.547 ha contre une  superficie ensemencée de 2.370.982 ha. La moyenne du rendement en céréales s’élève à 14,6 qx/ha, dont 16,9 qx/ha  de blé dur, 12,3 qx/ha de blé tendre, 12,5 qx/ha d’orge et 10,6 qx/ha  d’avoine. Les wilayas pionnières en matière de production des céréales en 2017 sont  : la wilaya de Tiaret avec une production de 3.600.000 qx, suivie de  Tlemcen (1.873.700 qx) et de Bouira (1.833.109 qx). Par ailleurs, le ministère a fait savoir que l’assemblée générale pour  élection du président du conseil national interprofessionnel de la filière  des céréales a été tenue dimanche, dans le cadre des contacts entre les  organisations professionnelles et interprofessionnelles des filiales  agricoles au niveau de la chambre nationale de l’agriculture, en  application des recommandations des assises nationales sur l’agriculture  tenues sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika le 23 avril 2018.  L’assemblée générale élective des professionnels de la filière céréales  (producteurs, transformateurs et stockeurs) a donné lieu à l’élection de M.  Metidji M’hamed Zoubir, président du Conseil national interprofessionnel de  la filière céréale. A cette occasion, M. Metidji a affirmé qu’il a pour objectif d’arrêter  l’importation du blé dur et de produire les semences localement. Exprimant son attachement à la promotion et au développement de la filière  à travers l’accompagnement des producteurs de céréales et la prise en  charge de leurs préoccupations, M. Metidji  a appelé l’ensemble des acteurs  à contribuer au développement de la filière céréales. Dans ce cadre,  le président du conseil et les acteurs de la filière  céréales se sont engagés à œuvrer pour l’amélioration quantitative et  qualitative de la production nationale en matière de semences, le  renforcement des structures de production, outre la modernisation des  techniques et des équipements de semailles et de récolte.  Le conseil vise également l’extension de la superficie exploitée en  cherchant de nouvelles zones. Il  sera chargé de la collecte des données  nécessaires pour l’élaboration d’une feuille de route afin d’orienter, à  l’avenir, la production des céréales.

Le gouvernement accorde une extrême importance au développement du Grand Sud et des Hauts Plateaux

Encore une fois, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a mis l’accent sur la nécessité d’accorder « une extrême importance » à l’accélération de la cadence du développement dans les régions du Sud et des Hauts plateaux, et ce en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. Bedoui qui a présidé une réunion avec les cadres centraux consacrée au débat de dossiers importants à l’instar de la création de zones industrielles et de micro-zones d’activité, le programme des deux Fonds du Sud et des Hauts plateaux, a souligné la nécessité d’accorder une extrême importance à l’accélération de la cadence du développement dans ces régions notamment dans le Sud, et ce en application des instructions du président de la République portant sur la généralisation du développement local sur le territoire national à travers l’intensification de la coordination sur le niveaux central et local afin de déterminer les priorités concernant les projets de proximité qui revêtent une grande importance dans le quotidien des citoyens et qui bénéficient du financement dans le cadre de ce programme. S’agissant du développement des zones frontalières, M. Bedoui a appelé à la nécessité d’intensifier la coopération avec les pays voisins et dynamiser et promouvoir les mécanismes de coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la sécurité et la formation, mettant en avant la priorité du défi sécuritaire dans ces régions et la nécessité de la coordination avec les instances concernées notamment l’Armée nationale populaire (ANP). Il a annoncé, à ce propos, la tenue d’une rencontre nationale sur le développement des zones frontalières pour examiner ses différentes dimensions de développement. Le ministre a souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes pratiques pour le suivi de l’avancement de la création des zones industrielles à travers les différentes wilayas du pays en coordination avec l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT) et le Centre national d’étude et d’analyse pour la population et le développement (CENEAP), rappelant, dans ce cadre, la dimension économique dont les micro-zones d’activités devraient jouer pour la création d’une dynamique économique au niveau local à travers l’ouverture des portes devant les porteurs de micros projets, notamment les jeunes, ainsi que de parvenir à créer un réseau national des petites et micros entreprises. L’Etat qui a consacré un programme spécial pour le développement des régions frontalières, ne cesse d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens en faisant participer la société civile à tout ce qui a trait au développement de sa collectivité locale.Le gouvernement vise, à travers les différents programmes lancés, à donner une nouvelle dynamique au développement dans ces régions, concrétisées par une décentralisation accrue dans la prise de décision et dans la liberté des initiatives ainsi que par une participation effective du citoyen dans la gestion de sa collectivité. A ce titre, l’accent a été mis sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, lesquelles permettront de donner un nouveau souffle et une nouvelle image à l’administration et service public. En outre,  l’administration se doit d’être à la hauteur des attentes et aspirations légitimes du citoyen, et cela sera effectif par le biais de la mise en place des mécanismes et des moyens nécessaires. Dans la même optique, il y a lieu de relever la nécessité d’associer les jeunes, notamment les compétences et les diplômés universitaire, à la réalisation des projets inscrits, alors que l’Etat a assuré qu’il ne renoncerait ni aux acquis sociaux ni à la réalisation des programmes de développement arrêtés, en dépit de la conjoncture économique difficile que traverse le pays. Le Premier ministre a déjà rappelé les principaux axes du programme du président de la République visant à consolider la cohésion nationale et la stabilité, à valoriser les fondements de l’identité nationale et à consacrer la démocratie participative par l’écoute en permanence du citoyen, le développement des canaux du dialogue avec toutes les composantes de la société, outre la bonne gouvernance et l’amélioration du service public. Le président de la République, faut-il le souligner, avait, maintes fois affirmé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés et qui concernent tous les domaines d’activité. De ce fait, les efforts de l’Etat pour renforcer les infrastructures et le développement humain dans tous ses aspects à travers les wilayas du Sud et des Hauts plateaux seraient insuffisants s’ils n’étaient accompagnés d’une création de richesse et d’emploi à la mesure des capacités que recèlent ces régions et des attentes que nourrissent notamment les jeunes en quête d’emploi, de valorisation de leurs connaissances et de leurs compétences et, partant, de leur insertion sociale, avait souligné le chef de l’Etat Cela étant, les programmes de développement destinés au Sud et aux Hauts Plateaux sont très ambitieux, alors que des mesures spécifiques devraient s’ajouter aux grands objectifs déjà fixés pour ces régions, en vue d’élargir la base économique et de multiplier les chances d’emploi et de logement pour les populations locales, notamment les jeunes, ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie. Il faut dire que dans une conjoncture marquée par de nombreux défis, le gouvernement affiche plus que jamais sa détermination à faire du développement des régions Sud du pays et des Hauts Plateaux un axe prioritaire de son action dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République et conformément aux directives données en ce sens par le chef de l’Etat. L’exécutif, ayant pris conscience de l’importance d’une telle démarche, semble plus que jamais déterminé à donner tout l’intérêt voulu à ces régions, à la prise en charge de leurs problèmes et à l’amélioration du cadre de vie de leurs populations. Lors de leurs visites sur le terrain, plusieurs membres du gouvernement ont affirmé que le gouvernement prend en charge tous les besoins des citoyens des régions du sud du pays, y compris le dossier de l’habitat, en application des instructions rigoureuses du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ils ont également rappelé que le développement durable des wilayas du Sud du pays a toujours constitué une priorité des pouvoirs publics, soulignant que le gouvernement s’attèle à réduire les disparités entre les wilayas du Nord et celles du Sud, appelant les walis, ainsi que les walis délégués, à faire de la prise en charge du développement durable et de l’investissement dans leurs collectivités, une priorité absolue.

Synthese A.B