Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab a pris part, mardi à Brazzaville (Congo), aux travaux de la 48ᵉ session du Conseil ministériel de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), a indiqué lundi un communiqué du ministère.
Cette réunion, présidée par le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo et président en exercice du Conseil pour l’année 2025, Bruno Jean Richard Itoua, a réuni les ministres du pétrole et de l’énergie des pays membres, ainsi que des représentants d’institutions financières et énergétiques régionales et internationales. Le PDG du groupe Sonatrach, Noureddine Daoudi, et le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Amine Remini, ont également pris part aux travaux de ce conseil, plus haut organe décisionnel de l’organisation. Les participants se sont penchés sur plusieurs dossiers stratégiques relatifs à l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique, notamment l’évaluation des activités de l’organisation pour l’année 2025, ainsi que l’examen du programme de travail et du budget de 2026. Ces discussions ont porté sur le renforcement de la coopération technique, le développement du contenu local, et le soutien à la création de la Banque africaine de l’énergie, appelée à devenir un mécanisme essentiel de financement des projets d’infrastructures énergétiques sur le continent. L’ordre du jour a également inclus l’examen du projet de réforme institutionnelle de l’organisation, l’actualisation de sa vision et de sa stratégie à long terme, ainsi que l’adoption du rapport relatif à la nomination du nouveau secrétaire général, et l’élection de la présidence du Conseil et des organes exécutifs pour la prochaine période. La tenue de cette session a coïncidé avec la 4ᵉ édition de la Conférence et exposition sur le contenu local (CECLA 2025), organisée du 4 au 7 novembre à Brazzaville, sous le haut patronage du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso. Cette manifestation constitue une plateforme d’échanges d’expertises sur le développement du contenu local et le renforcement de la participation des entreprises africaines aux chaînes de valeur énergétiques. Créée en 1987 à l’initiative de l’Algérie et de plusieurs pays africains producteurs de pétrole, l’APPO compte aujourd’hui 18 États membres. L’organisation œuvre à la coordination des politiques pétrolières, au renforcement de la coopération en matière d’exploration, de production, de raffinage et de transfert de technologie, tout en soutenant la sécurité énergétique du continent et la transition vers une économie plus durable et équitable face aux défis de la justice climatique en Afrique.
Amel Driss
