Dans un message à l’occasion du 17 octobre: Le président de la République salue l’engagement de la communauté algérienne au processus du renouveau national

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Dans un message à l’occasion de la Journée nationale de l’émigration marquant le 64e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a salué l’engagement des enfants de la communauté nationale à travers le monde à participer à la dynamique des transformations économiques que connaît l’Algérie et à prendre part au processus de renouveau national. Il a adressé ses salutations aux « enfants de notre communauté nationale à travers le monde, qui portent l’amour et la fidélité à l’Algérie dans leur cœur, et qui honorent leur engagement en participant à la dynamique des transformations économiques en cours dans le pays, mus par la volonté de prendre part au processus de renouveau national et d’édification de l’Etat national moderne auquel aspire le brave peuple algérien ». Dans son message, le chef de l’Etat a affirmé que le 17 octobre 1961, date des massacres perpétrés par les autorités coloniales françaises contre les membres de la communauté nationale à Paris, est « une journée gravée dans la mémoire nationale, témoignant de l’engagement des émigrés algériens en faveur de la glorieuse Révolution de libération, qui, après sept années de lutte armée, s’était érigée en épopée d’émancipation, une épopée qui a drainé, par l’ampleur et la résonance de son élan révolutionnaire, le soutien des peuples épris de liberté à travers le monde ».Pour rappel, lors d’une de ces différentes entrevues, le président de la République a appelé les partis à « rompre avec les veilles méthodes », soutenant qu’ils (les partis) étaient « libres de tracer leurs propres programmes politiques, mais en ayant impérativement pour dénominateur commun, l’unité nationale et la Déclaration du 1er Novembre ». Réagissant au message du président de la République, les forces politiques ont mis de côté leurs calculs étroits pour lancer plusieurs initiatives en faveur du renforcement de l’unité nationale, en y associant syndicats, organisations de la société civile et représentants de la communauté nationale à l’étranger.Plusieurs partis et composantes de la société civile ont d’ailleurs réaffirmé leur soutien absolu aux réformes politiques, économiques et sociales décidées par le président de la République et souligné leur détermination à consolider les valeurs de cohésion et de mobilisation collective, en vue de protéger la patrie contre toutes velléités d’atteinte à sa sécurité, sa stabilité et son unité.Ils se sont également félicités de l’adhésion du Président Tebboune à toutes les démarches visant à conforter le front intérieur et à resserrer les rangs, ainsi que de son engagement à poursuivre le dialogue et la concertation avec différentes forces nationales, en consécration du principe de démocratie participative.De l’aveu de nombreux observateurs internationaux, grâce à la volonté sincère et forte du président de la République, l’Algérie a, ces dernières années, consolidé les libertés publiques et l’exercice démocratique et promu les droits de l’Homme, tout en renforçant la contribution de toutes les composantes de la société civile à la gestion de la chose publique.Cette démarche ne peut que se renforcer à l’avenir, à la faveur des amendements proposés aux lois relatives aux associations et aux partis politiques et aux codes communal et de wilaya, et ce, dans le cadre de l’adaptation de ces textes aux dispositions de la Constitution de novembre 2020.Le Président Tebboune aura ainsi mené de larges consultations ayant permis à plusieurs personnalités nationales et responsables de partis et d’organisations de souligner leur soutien à son programme et leur volonté de contribuer aux efforts visant à conforter le front intérieur et à améliorer la situation socioéconomique du pays. Ses rencontres avec les responsables des médias nationaux lui auront, quant à elles, permis d’écouter les préoccupations socioprofessionnelles de la corporation médiatique dans le but d’améliorer la performance de la profession de journaliste pour en faire un partenaire efficace dans l’effort de développement national. Dans la même optique, la nouvelle loi sur l’investissement consacre le principe de la stabilité juridique, d’autant qu’aucun changement n’y sera appliqué pour une durée de 10 ans au minimum, mais renforce également les normes de transparence et de numérisation des procédures liées aux activités d’investissement notamment avec la création d’un guichet unique à compétence nationale dédié au grands projets et aux investissements étrangers, En outre, la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, permet d’assurer un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers. Dans le même sillage, il y a lieu de citer la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique. Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures.Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur. Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde. Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation.Cela traduit la volonté de l’Etat à aller de l’avant sur cette voie pour assurer la relance de l’agriculture et la diversification de l’économie nationale.A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base agricole nationale solide et que la solution économique est actuellement entre les mains des producteurs agricoles.Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité.

T. Benslimane

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