EN: Des blessés à la pelle et des interrogations

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Un malheur n’arrive jamais. C’est probablement ce que s’est dit le coach national, Vladimir Petkovic après la succession des forfaits auxquels il doit faire face avant d’affronter le Liberia, ce mardi à Monrovia.

Avant d’embarquer dans l’avion, il a laissé six pièces maîtresses sur le tarmac n’ayant pas pu l’accompagner dans sa quête d’une deuxième victoire de rang dans les éliminatoires de la CAN 2025. Ça a commencé avec Boudaoui, le meilleur joueur niçois du début de la saison, touché au genou et libéré dès l’entame du regroupement. Puis ce fut au tour du duo Amoura-Ait Nouri, arrivé au stage blessé. Le coach espérait les récupérer au moins pour le deuxième match, mais finalement il a dû se faire une raison, puisque l’état des deux joueurs ne s’est guère amélioré avec le temps. Jusque-là, la situation était gérable, mais le plus dur est à venir. Au lendemain de la rencontre contre la Guinée-Equatoriale, le capitaine Mahrez et Aouar, le buteur, sont contraints de déclarer forfait à leur tour. Personne ne s’attendait à ce coup du sort, que dire alors lorsqu’à quelques heures du départ vers Monrovia, Bennacer se blesse et jette l’éponge. « Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic a programmé ce dimanche matin une dernière séance d’entraînement au centre technique national de Sidi Moussa avant le déplacement pour Monrovia prévu dans l’après-midi. Durant cet entraînement, le milieu de terrain, Ismail Bennacer s’est malheureusement blessé et a dû stopper sa séance. Après avoir passé les examens médicaux, le joueur est contraint de déclarer forfait pour le match », annonce la FAF sur son site officiel. Pourquoi les joueurs de l’équipe nationale sont en train de tomber comme des mouches ? Jamais, peut-être, les Verts n’ont connu une telle hécatombe durant un stage. L’équipe est désormais dégarnie, notamment au milieu du terrain où les Kendouci, Zerrouki, Zorgane et Sayoud sont les seuls rescapés. Croisons les doigts pour qu’il n’y ait pas de nouvelles défections. Car à cette allure, on a peur qu’ils se blessent en descendant du bus. L’équipe nationale amoindrie, touchée, mais pas coulée pour autant. Après tout, les Verts ne vont pas affronter l’Espagne ou l’Argentine, ce mardi. Ce n’est que le Liberia. Certes, il faut respecter tous les adversaires, mais il faut dire que l’équipe nationale a les moyens de revenir avec un résultat positif de son déplacement à Monrovia. L’effectif est assez large pour en dégager un onze solide et performant. Par ailleurs, ces nombreuses défections sont peut-être une bonne occasion pour certains joueurs de s’illustrer et marquer des points. On pense notamment à Sayoud et Zorgane, pour ne citer que ces deux joueurs.Une chose est sûre, le match contre le Liberia nous renseignera sur la profondeur du banc de l’équipe nationale et la capacité du staff technique de s’adapter aux situations les plus compliquées.

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