Zone  transfrontalière (CLTR) :  Un plan d’étude de développement commun préconisé 

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Le secrétaire général du Comité de liaison de la  route transsaharienne (CLRT), Ayadi Mohamed a mis en avant samedi à Alger  la nécessité d’étude d’un plan de développement commun pour la zone  transfrontalière.

Pour M. Ayadi, le projet de la route transsaharienne est ‘‘très avancé et  pour exemple, sur l’axe Alger- Lagos dont la longueur est de 4500 km, il ne  reste que 220 km à réceptionner en juillet 2019’’ a -t-il précisé lors du  4ème Congrès algérien de la route durant lequel, il a présenté une  communication intitulée ‘‘le projet de la route transsaharienne, historique  et enseignements’’. Cependant, il a relevé que ‘‘le volume des échanges observé au niveau des  frontières Algéro-Nigerienne et Algéro-Malienne reste faible, en d’autre  terme la relation entre Algérie- Tunisie avec les pays de la région du  Sahel est faible (..) et le nord du Mali accuse le plus grand retard »,  a-t-il ajouté.  Dans ce sens, il a indiqué qu’un itinéraire de 700 km entre la localité de  Gao (Mali) et la frontière algérienne est encore à l’état de piste. « Pour ces deux raisons , il nous est donc apparu indispensable  d’harmoniser les plans de développement à l’échelle régionale et d’insérer  la réalisation de la route dans une vision d’ensemble à travers l’étude  d’un plan de développement reliant l’Algérie, le Mali et le Niger’’, a-t-il  précisé. Cette étude a pour objet d’analyser l’espace qui réunit les larges zones  frontalières des trois pays: l’Algérie, le Mali et le Niger. Elle portera sur l’ensemble des composantes d’un territoire : population,  agriculture, eau, infrastructure de transport, enseignements, élevage,  tourisme et autres, a-t-il fait savoir. Il s’agit selon M. Ayadi de montrer les forces et les faiblesses de  territoire objet de l’étude, d’identifier les défis pour le futur en tenant  compte de la croissance démographique et des spécificités de l’espace  concerné avant de bâtir un plan de développement pour l’horizon 2040. Quant aux objectifs de l’étude du plan de développement, elle doit  apporter en premier lieu une réponse éclairée aux autorités de chaque pays  en termes de planification et de vision de l’aménagement sur le long terme  pour améliorer les conditions de vie des populations, selon M.Ayadi. Cette étude doit également « identifier les projets d’aménagement qui  constitueront la justification économique de la construction bitumée de la  route transsaharienne’’, a-t-il noté. Le projet de la route transsaharienne qui réunit six pays africains en  l’occurrence l’Algérie, le Mali, le Niger, la Tunisie, le Nigeria et le  Tchad, est constitué d’un réseau ramifié autour d’un axe qui part d’Alger  vers Lagos au Nigeria. Du nord au sud de cet axe, trois branches se  détachent pour le relient aux capitales : Tunis, Bamako et N Njamina , note  M. Ayadi. Le projet traverse l’immense Sahara sur une longueur de quelques 2000 km  pour relier deux pays du Maghreb à quatre pays sub-sahariens. A noter que la première journée du 4eme congrès algérien de la route,  plusieurs thèmes ont été abordés par des experts et chercheurs .