Selon une récente étude, des bactéries présentes dans le yaourt aideraient à lutter contre la dépression et l’anxiété.
Montre-moi comment tu manges, je te dirais comment tu vas. Hippocrate affirmait «que ton alimentation soit ta première médecine», aujourd’hui de nombreuses études lui donnent raison. Une récente recherche publiée dans la revue revue Brain, Behavior, and Immunity confirme qu’une bactérie présente dans les aliments fermentés et le yaourt aide l’organisme à gérer le stress. Cette dernière aiderait également à prévenir la dépression et l’anxiété. Précisément, les scientifiques ont mis en avant le rôle des Lactobacilles en les séparant de tous les autres micro-organismes qui vivent naturellement dans le corps humain. «Notre découverte met en lumière la façon dont les Lactobacilles résidant dans l’intestin influencent les troubles de l’humeur et ajustent le système immunitaire», explique le chercheur Alban Gaultier, cité par le communiqué de l’étude. Avant de compléter : «Notre recherche pourrait ouvrir la voie à la découverte de traitements indispensables contre l’anxiété et la dépression».
L’influence des Lactobacilles
Les micro-organismes présents dans notre corps et sur notre peau sont indispensables au système immunitaire, à la santé mentale, etc. En effet, une perturbation du microbiote peut causer l’apparition de certains problèmes de santé. «Nous savions, grâce à nos recherches antérieures, que Lactobacillus était bénéfique pour améliorer les troubles de l’humeur, mais les raisons sous-jacentes restaient floues, principalement en raison des défis techniques associés à l’étude du microbiome», rappelle le chercheur. C’est maintenant chose faite. Dans cette étude, les scientifiques ont découvert précisément de quelle manière les Lactobacilles influencent le comportement du corps humain et comment le manque de bactéries peut aggraver la dépression et l’anxiété. «Avec ces résultats, nous disposons de nouveaux outils pour optimiser le développement de probiotiques, ce qui devrait accélérer la découverte de nouvelles thérapies», a commenté la chercheuse Andrea R. Merchak.