De nouveaux pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l’opposition vont se tenir les 14 et 15 mai prochains à Astana, au Kazakhstan, a indiqué mercredi le ministère kazakh des Affaires étrangères. Cité par l’Agence de presse russe Tass, le bureau de presse du ministère a fait savoir que les pays garants du processus d’Astana, la Russie et l’Iran et la Turquie, s’étaient mis d’accord sur la tenue du 9e round de pourparlers les 14 et 15 du mois en cours. Le processus d’Astana réunit la Russie et l’Iran et la Turquie.
Ces pays ont organisé pour la première fois en janvier 2017, sans implication de Washington, des discussions réunissant, dans la capitale kazakhe, des représentants du gouvernement syrien et une délégation de l’opposition. Le processus de paix d’Astana se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle à celui, politique, de Genève. Il vise à mettre fin à un conflit qui a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés en six ans. De nombreuses réunions ont eu lieu depuis, la plupart impliquant des délégations du gouvernement syrien et de l’opposition. Le processus d’Astana a notamment abouti à un accord sur la création en Syrie de quatre « zones de désescalade » qui ont parfois permis une diminution des violences. Celles-ci sont réparties sur la région d’Idleb (nord-ouest), celle de Homs (centre), la Ghouta orientale, près de Damas, ainsi que dans le sud. La précédente rencontre entre les trois parrains s’était tenue les 21 et 22 décembre dans la capitale kazakhe, sans véritables avancées vers une solution du conflit syrien.