Sétif: Le chahid Laïd El Dahoui, le Fidaï qui semait la panique dans les rangs colonialistes

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Les actions armées exécutées par le chahid Guessoum Laïd dit «El Dahoui» (1929-1961) contre les forces coloniales françaises «semaient la panique dans les rangs ennemis», a affirmé, samedi à Sétif, l’historien spécialiste de cette région Zoubir Khouthir Douibi à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid.

«Le Fidai chahid Laïd El Dahoui représente l’archétype de l’héroïsme et du martyr en raison des actions armées éclatantes qui l’ont rendu célèbre», a souligné l’historien dans sa communication «Les chouhada de Sétif», présentée lors du 2e colloque national sous l’intitulé «Evénements marquants de la Révolution libératrice dans la région de Sétif» organisé par l’association «Nibrass» en coordination avec l’APC de Sétif à la maison de la culture Houari-Boumediene. Les participants au colloque, qui a vu la présence d’universitaires venus de plusieurs wilayas, ont examiné, sous plusieurs angles, le parcours du chahid Guessoum Laïd dit «El Dahoui», ses actions de fidaï, les embuscades qu’il dressait contre les forces colonialistes, les enlèvements qu’il avait organisé et les exploits audacieux qui ont porté des coups durs à l’ennemi. A la salle des conférences où étaient présentes les autorités de la wilaya, un documentaire d’une durée de 36 minutes, réalisé par Achour Djellabi, a été projeté et qui présente des témoignages sur l’héroïsme du chahid Guessoum Laïd. Les témoins qui s’expriment dans ce film sont, notamment, son fils Brahim, son frère Amar, le moudjahid Messaoud Guerfi, ainsi que des historiens et des chercheurs. Les communications des intervenants ont fait l’objet d’un livre de 132 pages, réalisé par le président de l’association «Nibrass» Nabil Guendoussi et Kamel Khalil du département histoire de l’université Mohamed Lamine-Debaghine Sétif 2. Le chahid Guessoum Laïd «El Dahoui» est né en 1929 dans la Hodna, il a rejoignit la Révolution armée en 1956 dans la Wilaya I, avant d’être muté dans la Wilaya II, il a dirigé plusieurs opérations et actions Fidai, faisant preuve d’un courage et d’un sang froid exceptionnels. En 1961, il fut arrêté alors qu’il se soignait dans un hôpital sous un faux nom, il fut sauvagement torturé et jeté au fond d’un puits dans la région d’Oued Bouslem, près de Sétif.