Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a affirmé, jeudi, que le contenu des programmes des chaînes de télévision pendant le Ramadhan a été adapté aux spécificités du mois sacré.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales adressées à nombre de membres du gouvernement, le ministre a indiqué que le ministère de la Communication, de concert avec l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel, a réagi «en temps opportun et de manière sérieuse» pour veiller à la régulation et à l’adaptation «du contenu télévisuel aux spécificités du mois sacré du Ramadhan». Il a rappelé la réunion qu’il avait tenu le 27 janvier dernier avec les directeurs des chaînes de télévision et de radio, au cours de laquelle plusieurs directives ont été données notamment pour éviter la violence verbale et physique et respecter les spécificités du mois bzni du Ramadhan. «Suite au non-respect des directives, une autre réunion avait été organisée le 14 mars dernier, lors de laquelle des directives avaient été données aux producteurs privés». Après avoir salué l’adhésion des chaînes de télévision aux directives et leur respect du cahier des charges concernant la durée des spots publicitaires, le ministre a fait état d’une baisse des scènes de violence dans les programmes télévisés par rapport aux années précédentes. Pour M. Laagab, le ministère ne joue pas le rôle de censeur, mais œuvre à encourager la production nationale, surtout avec le «coût élevé des productions importées». Répondant à une autre question sur les stations régionales de l’Etablissement public de télévision (EPTV), le ministre a indiqué que les quatre stations de Ouargla, Béchar, Constantine et Oran «contribuent à hauteur de 20 % au contenu de la grille de programme de la télévision algérienne». Concernant le recrutement par le secteur de la communication de la catégorie des personnes à besoins spécifiques, M. Laagab a rappelé «l’attention particulière portée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune à cette frange», indiquant que la Radio algérienne «a recruté 16 travailleurs parmi les personnes à besoins spécifiques, en plus de 18 travailleurs parmi les journalistes et techniciens à l’EPTV» et ceux qui ont été recrutés dans des établissements relevant du ministère de la Communication. Cette préoccupation est plus «humaine que professionnelle», a-t-il estimé, affirmant que le recrutement dans les établissements du secteur de la Communication au profit des personnes aux besoins spécifiques «reste ouvert à toute personne titulaire d’un diplôme».
Naïma Guertit