Le gouvernement italien a considéré officiellement l’Algérie pays « sûr » ainsi qu’un certain nombre de pays, comme la Tunisie, le Maroc et le Sénégal. De ce fait, il sera procédé au rapatriement des migrants clandestins algériens qui ne cessent de rallier les côtes italiennes, notamment Lampedusa.
Ainsi, les immigrants n’auront presque plus de chance de bénéficier de droit d’asile ou d’intégration dans ce pays européen, excepté des homosexuels qui pourraient en bénéficier eux qui prétendent être persécutés dans leurs pays d’origine, à savoir l’Algérie et la Tunisie. A ce titre, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio a indiqué lors d’une conférence de presse, vendredi, avoir signé décret qui réduit à quatre mois le délai de rapatriement pour des migrants originaires de certains Etats africains et européens considérés des « pays sûrs ». Selon le chef de la diplomatie italienne, il y a une douzaine de pays qui figurent sur la liste de ceux qui doivent être insérés dans ce décret interministériel (Affaires étrangères, Justice, Intérieur), entre autres l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Cap Vert, le Ghana, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro, l’Ukraine et le Sénégal. Luigi Di Maio a fait savoir qu’ « fonds rapatriements spécifique de 50 millions d’euros était prévu » pour accélérer les processus de rapatriement de migrants y compris algériens. Interrogé sur l’éventuelle persécution et la violation des droits des migrants homosexuels algériens et tunisiens, le responsable italien a précisé que de tels cas sont pris en charge par les lois et la constitution italienne, ouvrant ainsi la possibilité à cette catégorie d’obtenir un asile politique à condition de prévention