Les prix du pétrole se relevaient hier en cours d’échanges européens, renforcés par une possible baisse des réserves américaines évoquée dans les premières données de l’API, publiées avant les chiffres officiels attendus en cours de séance européenne.
En milieu de journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,21 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 69 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’août gagnait 75 cents à 45,79 dollars. Les cours de l’or noir confirmaient leur hausse de mardi, alors que l’American Petroleum Institute (API), fédération privée qui publie ses données hebdomadaires sur les réserves de pétrole, aurait fait état d’une baisse très marquée pour la semaine achevée le 7 juillet. « Les réserves de brut auraient reculé de 8,1 millions de baril, ce qui explose les attentes d’une baisse de 2,9 millions de barils », ont commenté des analystes. « Si ces données sont confirmées par l’EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l’Energie ou DoE), il s’agirait de la plus forte baisse hebdomadaire depuis septembre, et mèneraient les réserves de brut sous les 500 millions de barils pour la première fois depuis janvier », ont-ils énuméré. Les réserves de brut pourraient avoir reculé de 2,85 millions de barils, celles d’essence de 1,88 million de barils tandis que celles de produits distillés auraient augmenté de 692.000 barils, selon la médiane d’un consensus d’analystes interrogés sur les données du DoE et compilé par l’agence Bloomberg.