Les cours du pétrole fléchissent mardi, la perspective d’une hausse de l’offre avec l’imminence de la réouverture du robinet d’or noir en Libye limitant la montée des risques géopolitiques.
Vers 10H30, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, baissait de 2,12% à 70,18 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, perdait 2,33% à 68,58 dollars. Selon les analystes, le marché pétrolier semble confiant, malgré les tensions au Moyen-Orient, dans le fait que les exportations de pétrole du golfe ne seront pas affectées. Les cours sont à l’inverse plombés par des informations de la presse financière selon lesquelles la Libye « pourrait restaurer des exportations de brut » mardi. Par ailleurs, les perspectives d’une réduction des taux de la Réserve fédérale (Fed) de moindre ampleur qu’attendu d’ici la fin de l’année soutiennent le dollar, devise utilisée de préférence pour les achats de pétrole, ce qui tire les cours vers le bas. L’hypothèse privilégiée par les investisseurs d’une baisse de 0, 75 point de pourcentage au total d’ici la fin de l’année a en effet été tempérée lundi par le patron de la Fed, Jerome Powell, qui a réaffirmé que le scénario central de l’institution monétaire restait celui de deux baisses consécutives de 0,25 point de pourcentage, en novembre et décembre, soit 0,50 point au total.