Les prix du pétrole étaient orientés à la hausse, hier, en cours d’échanges européens, soutenus par une possibilité de perturbation de l’offre en raison de l’arrivée de l’ouragan Harvey sur les côtes américaines.
A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,38 $ sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance prenait 31 cents à 47,74 $. Les cours ne parvenaient cependant pas à effacer leurs pertes de la veille et continuaient d’évoluer dans une fourchette étroite dans un marché incertain. «Les prix montent d’un cran avant l’arrivée de l’ouragan Harvey.
La veille, ils avaient pourtant souffert des craintes sur la demande et d’un dollar plus fort, mais le brut suit désormais la hausse de l’essence», a noté un analyste. «17% de la production de brut américain se trouve dans le golfe du Mexique, dont 10% soit 170 000 barils/jour, ont été suspendus en fin de séance européenne, selon les autorités américaines.
Mais vu que le marché du brut est bien fourni actuellement, l’effet sur les prix a été minime», ont expliqué des analystes. Dans l’ensemble, les prix restaient proches de leur cours de clôture, vendredi dernier, quand ils avaient fini la semaine à 52,96 $ pour le Brent et à 48,51 $ pour le WTI.
«Il n’y a pas eu de surprise majeure sur le marché du pétrole cette semaine. Il faudrait qu’un nouvel évènement fort affecte la vision des investisseurs pour que le tiraillement entre vendeurs et acheteurs prenne fin», a commenté un autre analyste.