Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dit lundi « terriblement préoccupé » par les bombardements sionistes près du plus grand hôpital de la bande de Ghaza, ajoutant que cette nouvelle agression « mettait en danger la santé des personnels, des patients et des civils ».
« Nous sommes terriblement préoccupés » par les bombardements près de l’hôpital al-Chifa dans le nord de Ghaza, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau X.Il a avertit que cette situation « compromettait les services de santé, l’accès pour les ambulances et l’acheminent de fournitures destinées à sauver des vies ». Selon des habitants, plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de troupes sionistes sont entrés à l’aube dans al-Rimal, le quartier de l’hôpital.La bande de Ghaza est désormais un « cimetière à ciel ouvert » après avoir été une « prison à ciel ouvert », avait auparavant dénoncé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
L’armée d’occupation sioniste arrête plusieurs journalistes à l’hôpital al-Shifa
Le bureau des médias du gouvernement à Ghaza a affirmé lundi que l’armée d’occupation sioniste a arrêté plusieurs journalistes alors qu’ils effectuaient leur travail à l’intérieur du complexe médical al-Shifa, dans la ville de Ghaza, et les avait emmenés vers une destination inconnue « après les avoir maltraités et battus ». Depuis l’aube de lundi, l’armée d’occupation sioniste continue son agression contre le complexe médical, malgré la présence de milliers de malades, de blessés et de déplacés.Dans un communiqué, le Bureau des médias a condamné « dans les termes les plus fermes les violations flagrantes commises par l’armée d’occupation contre les journalistes ».Il a tenu l’armée d’occupation sioniste et la communauté internationale « entièrement responsables de la sécurité et de la vie des journalistes qui ont été conduits par l’armée sioniste vers une destination inconnue, après un violent passage à tabac ».Plus tôt lundi, des témoins oculaires ont déclaré que les forces d’occupation sioniste ont attaqué des journalistes, dont le correspondant d’Al Jazeera Ismail al-Ghoul, avant de leur bander les yeux, de les menotter et de les emmener vers une destination inconnue.