L’Ozempic, un médicament bien connu pour le traitement du diabète de type 2, pourrait également jouer un rôle clé dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études récentes mettent en lumière les effets positifs de son ingrédient actif, le sémaglutide, sur le cerveau.
Une étude menée par l’Université d’Oxford a révélé que l’Ozempic réduisait les risques de développer une démence de 48 % par rapport à d’autres traitements du diabète, tels que le Januvia de Merck. Ces résultats, publiés dans la revue eClinicalMedicine, s’appuient sur des données de santé de plus de 100 000 patients traités entre 2017 et 2021. L’effet neuroprotecteur observé est particulièrement prometteur, car les diabétiques de type 2 présentent généralement un risque accru de développer Alzheimer. L’action du sémaglutide, un agoniste des récepteurs GLP-1, pourrait réduire l’inflammation et améliorer la circulation cérébrale. Ces propriétés, associées à ses effets sur la gestion du glucose et la réduction de l’obésité, contribuent potentiellement à la diminution des facteurs de risque de la démence. Novo Nordisk, fabricant de l’Ozempic, mène actuellement des essais cliniques de phase 3 (EVOKE et EVOKE+) pour explorer son efficacité spécifique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer précoce. Les résultats de ces études, attendus pour 2026, permettront de confirmer si le sémaglutide pourrait devenir une solution préventive pour des millions de personnes. Bien que les résultats soient prometteurs, les chercheurs insistent sur la nécessité de poursuivre les études, notamment avec des essais contrôlés par placebo, afin de valider définitivement ces bénéfices. Si les effets positifs de l’Ozempic sur Alzheimer sont confirmés, cela pourrait révolutionner non seulement la gestion du diabète, mais également la prévention des maladies neurodégénératives, offrant ainsi une nouvelle lueur d’espoir dans la lutte contre Alzheimer.