La première édition du Congrès international « Les enjeux de l’industrie cinématographique en Algérie entre perspectives et défis » se tiendra les 5 et 6 juin prochains à l’Université d’Oran-1 « Ahmed Benbella », a-t-on appris, jeudi, des organisateurs.
L’organisation de cette rencontre scientifique, dont les travaux se tiendront à la salle des conférences au campus « Pr Taleb Mourad Salim » est supervisée par le Laboratoire de l’index des films révolutionnaires du cinéma algérien de la Faculté des lettres et des arts de l’Université d’Oran-1, selon un dépliant spécial conçu pour cet évènement. Selon la même source, « l’Etat algérien entend promouvoir le secteur de l’Industrie cinématographique, dans le souci de suivre le rythme des évolutions artistiques et des technologies modernes, afin de les exploiter comme une ressource pour créer la richesse et imprimer une dynamique au développement culturel national». Et d’ajouter: « Le monde du cinéma est devenu une industrie majeure, grâce au développement des technologies de l’information, de la communication et du numérique, ce qui confirme la nécessité pour le citoyen algérien de jouir du droit de consommer des œuvres artistiques et culturelles qui reflètent les valeurs morales intrinsèques, à travers divers supports électroniques et des salles équipées pour des performances cinématographiques et artistiques ». A travers cette problématique, les organisateurs soulèvent de nombreux questionnements, notamment: « quels sont les mécanismes de promotion de l’Industrie cinématographique dans notre pays ? », « le cinéma se contente t-il d’un rôle de transmetteur visuel des interactions sociales uniquement ou est-il un acte social, culturel, politique et économique ou est-ce que la technologie, en tant qu’acteur technologique qui influence les composantes de la civilisation, qui distingue les peuples et les nations les uns des autres ? », « Comment relever les défis pour façonner les perspectives de l’industrie cinématographique en Algérie ? » et « Le cinéma est-il véritablement considéré comme une industrie mondiale acquise grâce à la formation des connaissances et à l’accumulation culturelle ou est-il une technologie qui peut être acquise ? ».Au programme, figure en bonne place une série d’interventions, traitant trois thèmes fondamentaux: « Le cinéma comme art et industrie », « L’économie du savoir cinématographique » et « Les horizons de la formation cinématographique en Algérie». Plusieurs thématiques seront abordées par les participants, dont « Les défis de l’industrie cinématographique en Algérie », « La problématique de la formation artistique », « La législation technique du travail cinématographique en Algérie », « Le rôle des startups dans la promotion de l’industrie cinématographique », « L’économie cinématographique », « Les revenus de la production cinématographique en Algérie », « Le rôle des institutions culturelles dans la promotion de l’industrie cinématographique » et « les perspectives d’investissement privé pour accompagner l’Industrie cinématographique en Algérie ».
Kaddour Lehouari