La promotion de l’emploi constitue depuis 2000 l’un des « axes de priorité majeure » dans le programme du gouvernement. Les pouvoirs publics entendent en ce sens, réguler le marché du travail et éradiquer le chômage.
C’est du moins ce qu’a affirmé, lundi, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale Mourad Zemali, Lors de la présentation du budget du secteur pour 2018 devant la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Pour appuyer ses dires le ministre fait état de la hausse du nombre d’entreprises créées ces quinze dernières années et celles qui le seront bientôt, notamment après la création de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). Depuis la mise en place de ces diapositifs « 512.472 micro-entreprises » ont été créées, dont 10% par des femmes, permettant à elles seules de générer « 1.153.679 postes d’emploi ».
Pour 2018, le ministre fait état du financement de « 29.605 projets pour la création de micro-entreprises dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) ». De plus le ministre informe de la décision d’orienter les « promoteurs vers des secteurs générateurs de richesses et de postes d’emploi ». « 36 % des projets financés durant les neuf premiers mois de 2017 » concernent le secteur de l’agriculture, « plus de 13 % ont trait à l’industrie et 10 % pour le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique ». Durant les sept premiers mois de l’année 2016, 118 micro-entreprises ont été financées par l’antenne d’Alger-centre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) générant la création de « 127 postes de travail ».
Les dispositifs ANSEJ et CNAC ont été soutenus par la mise en place de nouveaux autres, pour soutenir la dynamique de création de micro-entreprises. Il s’agit en premier lieu du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP). Ce dispositif explique le ministre a permis « l’insertion de plus de 2 millions de demandeurs d’emploi pour la première fois depuis juin 2008, dont 41.007 jeunes insérés pendant les neuf premier mois de 2017 ». D’ailleurs ajoute-t-il, « 98 % des opérations d’insertion durant l’année en cours ont été réalisées dans le secteur économique et 2 % seulement dans les structures administratives ». Cependant 73.720 jeunes ont été retirés des listes des bénéficiaires, suite à une opération d’épuration. Ces jeunes qui poursuivent des études, indique le ministre, ne peuvent « bénéficier deux fois d’autres dispositifs outre l’absence de ces bénéficiaires dans leur lieux de travail ».
Évoquant le contrôle du respect des lois du travail, le ministre a souligné que les services d’inspection du travail ont effectué depuis le début de l’année jusqu’au 30 septembre 2017, « 182.619 visites d’inspection sanctionnées par l’établissement de 33.161 procès verbaux d’infraction ».