L’évènement majeur dans le domaine des télécommunications et du numérique, fait son retour après une année d’absence. Le salon international MED-IT, ouvre ses portes, demain, jusqu’au 17, au palais des expositions Moufdi Zakaria, Alger.
Cette année se présente particulière pour le Salon. Le MED-IT fête, en effet, ses 15 années d’existence et revient donc avec un programme riche et de nouveaux concepts tout aussi innovants les uns que les autres.
L’évènement accueillera cette année, en plus des 150 exposants, plus d’une vingtaine d’experts algériens et étrangers qui viendront animer une trentaines de conférence traitant les sujets de la thématique choisie pour cette année, qu’est la « transformation digitale ».
Mehdi zakaria, directeur général de « XCOM agency Algérie », société organisatrice de cette manifestation, qui s’exprimait hier matin sur les ondes de la Radio JIL FM, a rappelé l’importance de ce rendez-vous international.
Celle-ci est reflétée, estime l’organisateur, par le nombre grandissant des participants et le soutien accordé par les institutions. Notons que le salon a accueilli depuis son lancement, plus « 1500 exposants représentants plus de 400 marques » ainsi que 52 000 visiteurs.
La manifestation comme annoncée, est revenue cette année avec des nouveautés. La première est celle réservées aux start-up. Ces dernières, estime Mehdi Zakaria n’ont pas assez de moyens pour investir dans des évènements tels que le MED-IT, pour exposer leurs produits. Le Salon a donc décidé cette année, de réserver un grand espace d’expositions pour les start-up, et ce gratuitement. Elles pourront donc exposer leurs produits, partager leurs idées et démontrer que les petites entreprises algériennes, sont tout aussi compétentes et innovantes.
L’autre nouveauté annoncée par l’organisateur est le trophée MED-IT « Made in bladi », qui sera remis, à l’issue d’un concours national, à la meilleure innovation, dans le domaine des objets connectés.
L’organisation de ce salon se dresse en droite ligne avec la volonté des pouvoirs publics, de booster la production nationale, la concurrence et bien entendu, l’innovation. Il permet de faire connaitre les compétences algériennes et démontrer que les efforts entrepris en ce sens n’ont pas été vains.
Pour rappel l’Algérie est souvent très mal classée en termes d’innovation d’après l’Organisation mondiale de la propriété Intellectuelle (Ompi), l’Institut Européen d’Administration des Affaires (Insead) et l’université de Cornell. En 2014, le pays a été classé à la « 133e place sur les 143 pays », dans le rapport de l’indice mondial 2014 de l’innovation (The Global Innovation Index-GII). Deux ans plus tard, le pays gagne 20 places mais reste en mauvaise posture. Le pays a été classé en 2016, à la 113e place mondiale sur 128 pays étudiés.