Le ministre de l’Intérieur l’a réaffirmé hier: Le projet de modernisation de la capitale constitue une étape stratégique

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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a présidé, hier la cérémonie d’installation des nouveaux walis délégués des circonscriptions administratives de Chéraga, Sidi M’Hamed et Dar El Beïda, dans le cadre du mouvement partiel opéré récemment par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le corps des walis et walis délégués. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre, wali d’Alger, Mohamed Abdenour Rabehi, des walis de Tipasa et d’In Guezzam, des autorités civiles et militaires, des élus, ainsi que des représentants de la famille révolutionnaire et de la société civile de la wilaya d’Alger.

Dans son allocution à cette occasion, M. Sayoud a exhorté les nouveaux walis délégués à « accomplir leurs missions avec dévouement, loyauté et sens des responsabilités pour être à la hauteur de la confiance placée en eux par le président de la République, en vue de promouvoir le développement local et d’améliorer le cadre de vie des citoyens ». Le ministre a souligné que la capitale « connaît une dynamique de développement remarquable, traduite par des projets structurants touchant plusieurs secteurs vitaux », grâce au « projet ambitieux de modernisation et de développement d’Alger, « approuvé par le président de la République en décembre 2024 », rappelant que ce projet constitue « une étape stratégique inscrite dans une vision nationale globale à l’horizon 2040, visant à faire de la capitale un pôle civilisationnel et économique renouvelé, reflétant l’image d’une Algérie moderne, ouverte sur le développement durable et fidèle à son authenticité et à son histoire millénaire ».

Ce projet, ajoute M. Sayoud, « permettra à la capitale du pays de se hisser au rang des grandes métropoles mondiales », à travers « la valorisation de son patrimoine culturel et historique, l’adoption d’approches innovantes et de solutions durables pour son développement urbain et socioéconomique », relevant, à ce propos, « la nécessité d’assurer la mise en œuvre rigoureuse des mesures arrêtées, dans le respect des délais et des normes de qualité en vigueur ».

Le ministre a, par ailleurs, salué la campagne de nettoyage qu’a connue récemment la wilaya d’Alger, la qualifiant de « modèle réussi de mobilisation des efforts collectifs et d’incarnation de la conscience écologique chez les citoyens, conformément aux orientations du président de la République visant à ancrer la culture de la citoyenneté écologique et à faire de la propreté une pratique quotidienne reflétant l’image d’une capitale moderne et civilisée ».

Il a également affirmé, dans son allocution, qu’Alger demeure « une wilaya d’une importance stratégique », ce qui fait, a-t-il dit, du maintien de sa sécurité et de sa stabilité « une priorité nationale », saluant, dans ce cadre, « les efforts majeurs consentis par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) et les différents corps de sécurité dans la protection des biens et des installations ».

Il a souligné, à cette occasion, que le véritable développement « ne se réalise qu’à travers le travail collaboratif et la responsabilité collective, auxquels le président de la République a appelé à plusieurs occasions ».

En matière de gestion locale, le ministre a mis l’accent sur l’importance de renforcer le travail de terrain et la coordination avec les autorités locales et la société civile afin d’assurer une gestion efficace et d’atteindre les résultats escomptés. Il a, à ce propos, appelé les élus et la société civile à accompagner la nouvelle dynamique de développement pour une gestion efficiente des ressources, au bénéfice direct des citoyens.

Il faut rappeler à ce titre que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional.

Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.

Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.

Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le chef de l’Etat qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à ces secteurs.

A ce titre, il y a lieu de rappeler que l’Etat avait mis en œuvre toutes les procédures et les dispositions nécessaires en vue d’accélérer le processus de numérisation, seule et unique voie pour mettre fin aux entraves bureaucratiques et lutter contre toutes les formes de corruption et de malversations. 

Pour ce faire, le gouvernement compte mettre le cap sur la poursuite du processus de réformes économiques opérées par les pouvoirs publics, notamment en termes d’amélioration du climat d’investissement et de promotion médiatique des réalisations accomplies en la matière.

Il s’agit d’offrir à tout acteur économique la possibilité de travailler dans des conditions équitables, en sus de bénéficier des mêmes droits et opportunités, des conditions consacrées par la loi sur l’investissement, laquelle constitue un système juridique intégré qui consacre la liberté d’investissement et l’égalité entre les investisseurs, sans distinction entre l’investisseur local ou étranger, protège leurs investissements et garantit leur droit de transférer le capital investi et ses revenus.

A cet égard, il y a lieu de citer la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, afin de réunir un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers.

Dans le même sillage, il a été question de la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique.

Il faut rappeler, à ce titre, que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional.

Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures.

Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.

Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.

Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur.

Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde.

L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation.

A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base nationale solide.

Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité et remédier au manque de main d’œuvre.

De ce fait, il est attendu qu’un intérêt particulier soit accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité.

Avec la création d’un haut conseil de l’énergie, placé auprès de l’autorité du président de la République et chargé de fixer les orientations en matière de politique énergétique nationale, l’Algérie aura confirmé sa nouvelle orientation en matière de transition énergétique.

Ce conseil est chargé de statuer sur les stratégies à suivre dans les domaines de la sécurité énergétique du pays à travers, notamment la préservation, le renouvellement et le développement des réserves nationales en hydrocarbures, et le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des plans à long terme pour le développement des infrastructures de production, de transport, d’approvisionnement, de stockage et de distribution des produits énergétiques.

Il est appelé aussi à suivre l’introduction et le développement des énergies nouvelles et renouvelables, la transition énergétique vers un nouveau modèle national de production et de consommation d’énergie en fonction des ressources énergétiques et minières nationales et à suivre les engagements extérieurs et des objectifs stratégiques à long terme du pays.

Il devra assurer le suivi de la régulation du marché énergétique national, l’impact de la situation énergétique nationale et internationale sur le pays, ainsi que la valorisation des ressources énergétiques et la dimension énergétique liée à l’environnement et au changement climatique.

Le suivi des alliances stratégiques et les partenariats internationaux en matière énergétique, notamment les engagements et accords commerciaux à long terme et à portée stratégique font partie également de ses missions.

Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial.

T. Benslimane

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