La production algérienne en boisson soit gazeuse, minérale ou jus dépasse les 4,5 milliards de litres annuellement. Cette production répond à plus de 98% de la demande nationale. L’Algérie n’importe que 2% de boissons.
C’est ce qu’a indiqué le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), Ali Hamani. Appelant à l’assainissement du secteur, à travers l’application rigoureuse de la loi, Hamani a indiqué qu’ils sont quelque 1767 producteurs inscrits au registre du commerce (CNRC), mais sur le terrain, il y en a que 600, (selon les chiffres de l’ONS) et 400, (selon l’Apab) qui produisent effectivement. «Les autorités doivent appliquer sévèrement la loi qui régit l’activité, afin de protéger le consommateur. Pour nous, le plus important, c’est d’avoir des producteurs qui respectent la loi et les conditions de production», a-t-il dit lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale «Chaîne I». Hamani a dévoilé, par ailleurs, que «les producteurs, en nombre de 35, regroupés au sein de notre association, génèrent 85% de la production nationale». «Nous avons besoins de tous, soit petit producteur au grand producteur. L’essentiel c’est d’avoir un produit de qualité», a-til insisté. Dans ce cadre, l’invité de la radio a fait savoir que son Association (Apab) et en collaboration avec le ministère du Commerce ont arrêté les conditions à respecter par le producteur, à travers la publication d’un guide qui définit ses responsabilités et les règles à suivre dans les différentes étapes de production. S’agissant des quantités du sucre utilisées par les producteurs de boissons, Hamani a révélé que l’Algérie consomme annuellement 1 200 000 tonnes de sucre, dont 150 000 tonnes destinées à l’industrie de production de boisson. «Notre association utilise 12% du sucre destiné à cette activité», a-t-il dit. Tout en démentant l’utilisation du sucre cancérigène, il a affirmé que son association «n’a reçu aucune plainte concernant cette question». Questionné sur le danger que présentent les bouteilles en plastique exposées aux rayons du soleil, notamment, durant la période des grandes chaleurs, le président de l’Association des producteurs de boisson a été catégorique : «Il n’y a aucun danger. Nous avons posé cette problématique à l’Organisation mondiale des producteurs de boissons, dont nous sommes membre, et cette dernière a nié la présence d’un réel danger sur la santé du consommateur, néanmoins, cela n’empêche pas de respecter les conditions de conditionnement et du transport des boissons».