Ils sont présents partout à Alger: Les mendiants subsahariens prennent d’assauts passants et les automobilistes

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Tous les passants et les automobilistes d’Alger, d’Est en Ouest et du Nord au Sud de la capitale, ont certainement été confrontés aux assauts incessants et insistants de petits enfants subsahariens brandissant une petite assiette creuse en plastique et demandant l’aumône. Un moment fort désagréable qui provoque une gêne généralisée, car ces enfants, souvent en très bas âge, sont utilisés comme des «appâts» humains par des parents affalés sur un carton devant lesquels ils ont également placé des assiettes. Ce phénomène prend une telle ampleur que de nombreux citadins disent clairement leur ras-le-bol, même si cela ne leur fait pas plaisir de le dire. «Franchement, je ne suis ni xénophobe ni raciste et je compatis vraiment avec le drame de ces migrants subsahariens qui ont été contraints par la guerre, la faim et le désespoir à l’exil vers l’Algérie et d’autres pays, mais regardez l’ampleur que cela prend aujourd’hui : il n’y a pas une rue d’Alger, pas une de ses sorties, qui ne soit pas envahie par des familles entières de migrants subsahariens.

On ne peut pas faire un pas sans qu’on soit agressé par leurs enfants qui n’hésitent pas à s’accrocher aux jupes des femmes pour avoir une pièce !…. », témoigne un habitant d’Alger-Centre. En effet, alors qu’au début les migrants subsahariens se contentaient, en quelque sorte, de squatter le bas d’un mur pour y déposer leur carton et les assiettes qui vont avec, voilà qu’aujourd’hui ceux-ci sont passés à la vitesse supérieure, sortant l’artillerie lourde de la mendicité, soit l’usage des petits enfants à grande échelle et avec une détermination forcée. Une situation qui plombe carrément l’atmosphère de la ville, car les passants, à pied et en voiture, sont forcés de subir la sollicitation affolante de pauvres enfants en guenilles qui, forcément, suscitent un très fort sentiment de pitié. Il est donc fort légitime de poser la question sur l’extrême permissivité constatée à l’égard de ce phénomène qui, pourtant, trouble particulièrement la population et déteint très négativement sur l’environnement urbain transformé en un parcours du combattant pour les usagers contraints de subir un harcèlement permanent et en tous lieux. La proportion prise par la mendicité des subsahariens atteint un seuil intolérable et en cette veille du mois de Ramadhan, les autorités ont tout intérêt à y regarder de plus près, histoire de réduire le nombre faramineux de migrants qui versent dans la mendicité sauvage à Alger.