L’opération d’évacuation des douze enfants et leur jeune entraîneur de football coincés pendant deux semaines dans une grotte inondée du nord de la Thaïlande a pris fin mardi avec succès, ont annoncé les secouristes.
« Les 12 « Sangliers sauvages » (équipe de football des enfants) et leur entraîneur ont été extraits de la grotte », ont annoncé les commandos de marine thaïlandais, au cœur de l’opération, sur leur page Facebook. Entre boyaux inondés et passages étroits dans lesquels il faut se faufiler, le parcours est semé d’embûches. Les huit sortis dimanche et lundi, hospitalisés, sont « en bonne santé », a déclaré Jesada Chokedamrongsuk, responsable du ministère de la Santé publique, devant des journalistes à l’hôpital de Chiang Rai. « Tout le monde est en bonne santé mentale ». Les enfants ont subi des examens radiologiques et des sanguins. Deux garçons qui présentaient de signes de pneumonie ont reçu des antibiotiques et sont dans un « état normal », a-t-il ajouté, précisant qu’ils resteraient tous en observation à l’hôpital pendant une semaine, dans un premier temps en quarantaine. Les footballeurs des « Sangliers sauvages » avaient passé neuf jours dans les tréfonds de la grotte avant que deux plongeurs britanniques ne réussissent à les rejoindre en début de semaine dernière. Emaciés mais en vie, ils étaient perchés sur un promontoire, à plus de quatre kilomètres de l’entrée du vaste réseau souterrain. Après cette découverte, les sauveteurs ont désespérément passé en revue toutes les solutions possibles, percer des tunnels dans la montagne ou attendre sous terre pendant des semaines la fin de la mousson. Mais face à la menace de nouvelles pluies et à la baisse des niveaux d’oxygène dans la chambre où le groupe avait trouvé refuge, les autorités ont décidé dimanche de tenter le tout pour le tout. L’équipe de football des « Sangliers sauvages », 12 garçons de 11 à 16 ans et leur jeune entraîneur, avait passé neuf jours dans les tréfonds de la grotte avant que deux plongeurs britanniques ne réussissent à la rejoindre en début de semaine dernière. Emaciés mais en vie, les jeunes footballeurs étaient perchés sur un promontoire, à plus de quatre kilomètres de l’entrée de la grotte. Dimanche, quatre garçons ont revu la lumière du jour, grâce à des plongeurs expérimentés qui les ont guidés le long d’un parcours tortueux, marqué par des portions inondées et étroites, en particulier un passage très difficile à franchir dans lequel il faut se faufiler et qui est le cauchemar de la cellule de crise. Lundi, un deuxième groupe de quatre rescapés leur a emboîté le pas. Les quatre premiers garçons, hospitalisés et « tenus à l’écart » de leurs parents, afin d’éviter qu’ils ne soient contaminés, vu leur état de faiblesse. « Les médecins envisagent de permettre aux familles de leur rendre visite, mais séparés par une vitre », selon la presse. Les équipes de plongeurs ont dû se reposer entre les deux évacuations et replacer des bouteilles d’oxygène le long du parcours, d’où l’intervalle. Les parents des derniers enfants à devoir être évacués attendent à l’entrée de la grotte de retrouver leurs enfants. Outre les embûches le long du parcours de plongée, la situation est compliquée par le fait qu’une bonne partie des enfants ne savent pas nager et qu’aucun n’a jamais fait de plongée.