Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a réaffirmé que «les portes du dialogue demeurent ouvertes devant tous les professionnels de la santé et les médecins résidents», rappelant que ces derniers avaient décliné, dimanche, l’invitation de ses services pour poursuivre le dialogue.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue de l’adoption du projet de loi sur la santé à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que les «portes du dialogue demeurent ouvertes devant tous les professionnels de la santé et les médecins résidents», affirmant que ces derniers avaient décliné une invitation pour la tenue d’une séance de travail dimanche. Le ministre a rappelé la tenue de 14 rencontres avec les médecins résidents depuis le début du débrayage en novembre dernier, et la formation d’une commission intersectorielle pour examiner leurs préoccupations, notamment l’annulation du caractère obligatoire du service civil et le droit à la dispense du service national. Hasbellaoui a demandé aux médecins résidents qui avaient décidé, dimanche, d’arrêter le service de garde au niveau des Centres hospitalo-universitaire (CHU), dans une tentative visant à durcir leur mouvement grève, à regagner leurs postes de travail, car, selon lui, «les préoccupations des médecins résidents et des professionnels de la santé en général sont prises en charge par l’Etat». Dans le cadre de la poursuite du dialogue avec les médecins résidents pour la prise en charge de leurs revendications, le ministère de la Santé avait affirmé, dimanche, avoir adressé aux représentants de ce corps une invitation «à tenir une séance de travail», mais ces derniers «ont malheureusement décliné cette invitation». La dernière rencontre entre le ministère et les médecins résidents qui remonte au 16 avril n’a pas donné de résultats, les médecins ayant rejeté les solutions proposées par la tutelle, à savoir la révision de la durée du service civil selon la région et non son annulation. Le corps a rejeté également la prime d’incitation fixée entre 20 000 et 60 000 DA en fonction des régions, insistant sur la poursuite du mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications.