Gestion des catastrophes – Temmar relève une persistance des constructions dans les zones à risques

0
1070
Photo L'Echo d'Algérie@

 Le ministre de l´Habitat, de l’Urbanisme et de  la Ville, Abdelwahid Temmar, a relevé une persistance en Algérie de  constructions dans des espaces identifiés par des études, comme zones à  risques.

« Malgré les efforts consentis par l’Etat pour réduire le risque des  catastrophes naturelles et technologiques, les constructions persistent au  niveau des zones, identifiées par des études, comme zones à risques », a  indiqué M. Temmar lors de la rencontre nationale de gestion des risques de  catastrophes.   Ces espaces à risque sont les zones non constructibles inondables,  sols instables ou glissants, sols gonflants au niveau du sud, construction  aux abords des oueds notamment par des constructions précaires ou émergence  de bidonvilles, à proximité de failles et d’installation industrielles et  technologiques, a-t-il détaillé.    « Ce phénomène interpelle à plus d’un titre les autorités locales à  faire preuve de plus de vigilance quant au respect des recommandations de  ces études, d’un contrôle systématique au niveau de ces zones qui doivent  être bien identifiées à travers une carte communale des risques aussi bien  naturels qu’industriels », a ajouté le ministre. M. Temmar a, à cette occasion, mis en avant la stratégie de son secteur  pour une prévention et réduction des risques naturels et industriels dans  le pays.  Il a indiqué que face aux changements climatiques et une urbanisation  rapide des villes du pays accompagnée d’une concentration des personnes et  des infrastructures économiques, l´Algérie a été confrontée à l’instar des  autres pays du monde, « à des risques naturels d’une ampleur considérable,  notamment ces dernières décennies ». Il a cité, dans ce sens, les catastrophes naturelles survenues comme le  séisme à El Asnam (1980), les inondations de Bab el Oued (2001), le séisme  de Boumerdès (2003), les inondations de Ghardaïa (2008) et les récentes  inondations notamment à Tébessa et Constantine. Le ministre a ainsi présenté les actions entreprises ou inscrites par le  secteur dans le cadre de réduction de risques de catastrophe, « à travers la  mise en place d’une politique d’urbanisation et gestion urbaine éprouvée ».  Il a rappelé que son secteur a fait preuve d’une « mobilisation accrue »  en vue d’intégrer efficacement les considérations du risque de catastrophe  pour réaliser un agenda de développement durable à travers la révision de  les deux lois fondamentales de 1990 relative à l’aménagement et l’Urbanisme  et de 2006 portant loi d’orientation de la ville pour en faire qu’une seule  Loi unifiée « Loi de Cohésion territoriale et développement urbain durable  de villes sûres et résilientes ».

M.M