Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, jeudi à Alger, que l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), inauguré jeudi à Alger, fera de l’Algérie un centre international de développement du gaz et une opportunité précieuse pour relancer et promouvoir la recherche scientifique et la formation des cadres, en sus du développement des partenariats avec les centres de recherche et les universités des pays membres et les centres connexes.
La cérémonie d’inauguration du siège présidée par le ministre a eu lieu en marge de la tenue du 7e Sommet du Forum prévu du 29 février au 2 mars à Alger, en présence du Secrétaire général du GECF, du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du président du conseil d’administration de la société Gazprom, du représentant spécial de la fédération de Russie pour la coopération avec le GECF, du représentant de l’Etat du Qatar au conseil exécutif du GECF, du président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies et des PDG de Sonatrach et Sonelgaz. A cette occasion, M. Arkab a affirmé que l’Algérie « est honorée d’abriter cet édifice de science et de recherche qui revêt, pour nous tous en tant qu’Etats membres du GECF, une importance considérable et qui assurera un cadre idoine pour le renforcement de la coopération scientifique et technologique entre les pays du Forum ». Cet institut, ajoute M. Arkab, permettra l’échange d’informations et de l’innovation, ainsi que le transfert de technologies en vue de meilleures pratiques, en plus d’œuvrer pour l’usage de technologies modernes tout le long de la chaine de valeur de gaz dans le but d’élargir la base de ressources gazières, d’améliorer l’efficacité et d’assurer son exploitation et sa gestion optimale. M. Arkab a rappelé que cet institut qui vient en application de la décision des Etats membres lors du Sommet de Bolivie tenu en novembre 2017, constituait un cadre de coopération scientifique permettant l’échange de l’innovation et le partage des expertises, étant, selon le ministre, « le fruit des efforts consentis par l’Algérie dans la coopération et la coordination avec ses partenaires du GECF, à même de l’ériger en centre mondial de développement de gaz, de formation des cadres, outre le développement de partenariats avec les centres de recherche, les universités des Etats membres et les centres similaires.M. Arkab a souligné que le choix de l’Algérie pour abriter le siège de l’institut s’est fait à l’unanimité, ce qui constitue une reconnaissance de son rôle précieux et efficace sein du forum, ainsi que de sa maîtrise des technologies de pointe relatives à l’exploitation du gaz naturel et de toute la chaîne de production, indiquant que l’Algérie a œuvré au développement durable du gaz en tant que combustible pour la transition énergétique, et adopté une politique gazière axée sur l’amélioration des techniques d’extraction du gaz et la réduction de ses pertes lors de la production et du transport tout en respectant l’environnement et en atténuant l’empreinte carbone.Le ministre s’est dit convaincu que « tous les acteurs, à travers cette institut, ne ménageront aucun efforts pour coopérer et coordonner leurs actions afin de faciliter l’échange d’expériences et d’expertises dans le but de développer la place du gaz naturel et de préserve le rôle crucial qu’il joue dans le mix énergétique de nombreux pays ».
Il a, à cet égard, estimé « nécessaire d’oeuver pour se hisser au niveau des enjeux de la recherche scientifique et technologique et des ses défis en matière d’industrie gazière, et ce afin de préserver cette ressource précieuse et de l’utiliser de manière durable au profit des générations présentes et futures ».
Moussa O / Ag