Festival international d’Oran du film arabe: « Zinet, Alger, le bonheur » inaugure les documentaires longs métrages

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Le film documentaire long métrage algérien « Zinet, Alger, le bonheur » du réalisateur Mohamed Latreche a inauguré, samedi soir, les représentations en compétition officielle dans la catégorie des documentaires longs métrages de la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe.

Ce documentaire cinématographique, produit en 2023, qui est projeté pour la première fois en Algérie, relate le parcours militant du réalisateur et acteur défunt Mohamed Zinet (1932-1995),retraçant l’influence de son unique film, »Tahia Ya Didou »  (1971), dont le nom est lié à cette œuvre iconique. « Zinet , Alger, le bonheur », un hommage à ce cinéaste considéré comme l’un des réalisateurs les plus importants de l’histoire du cinéma algérien et l’un des faiseurs de gloire du septième art en Algérie.Dans une déclaration le réalisateur Mohamed Latreche a annoncé, en marge de la représentation, qu’il effectuera, en coopération avec le Musée du Cinéma, une tournée à travers différentes villes algériennes pour projeter ce documentaire, afin de mieux faire connaître cette personnalité artistique aux générations montantes et du patrimoine audiovisuel algérien.Le même réalisateur a également salué les efforts du ministère de la Culture et des Arts qui a restauré le film de Mohamed Zinet « Tahia Ya Didou », dont la copie refaite sera projetée dans le cadre de cette manifestation culturelle.Le film documentaire « Taht Samaa Mouchrik » (sous un ciel ensoleillé), mis en scène par Ali Wadjba Wahba Khaled et Talal Dirki (Syrie), programmé aussi en cette soirée, raconte l’histoire d’un groupe de jeunes comédiennes réunies dans la clandestinité pour planifier l’utilisation de déclarations de femmes inconnues pour réaliser une pièce théâtrale, qui brise certains tabous.Par ailleurs, dans le cadre de la compétition du film long métrage, le film « Mandoub Elil  » (2023) du réalisateur Ali Keltoumi de l’Arabie Saoudite a été projeté en avant première en Afrique. Le film traite d’un trentenaire célibataire perturbé, qui erre seul et angoissé, chaque nuit dans les rues de Ryad, entre la perte de ses émotions, la perte de son emploi et la livraison de commandes, toutes les circonstances le poussant à renoncer à ses principes, dans un monde où il ne comprend rien.Ce film est suivi du troisième et dernier film du programme de ce samedi pour ce type d’œuvre, intitulé « incha Allah Walad » (Si Dieu le veut, un garçon) du réalisateur jordanien Amdjad Rachid. L’histoire tourne autour des souffrances de Nawal, après la mort subite de son mari, à la perspective de perdre sa maison, au profit du frère de son mari. Dans une tentative désespérée de rester à la maison, elle fait semblant d’être enceinte.Dix films documentaires entrent en lice à la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe, sous la supervision d’un jury présidé par le réalisateur irakien Abbes Fadhel.

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