Forte hausse des importations de certains produits sur les 10 premiers mois de 2017

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Photo Ania Ziani@L'Echo d'Algérie

La facture d’importation du groupe des produits alimentaires a augmenté de 4,5%, sur les dix premiers mois de 2017. Elle s’est donc établie à 7,12 milliards de dollars contre 6,81 milliards de dollars durant la même période de 2016, selon le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (Cnis).

La facture d’importation des laits et produits laitiers a enregistré une hausse de 53,1%, correspondant à une hausse de plus de 424 millions de dollars. Elle s’est ainsi établie à «1,22 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2017, contre 798,84 millions de dollars durant la même période de l’année dernière». Une même tendance haussière a été enregistrée par les sucres et sucreries. Les importations se sont chiffrées à «913,42 millions de dollars contre 742,03 millions $ (+23,1%)». Ce qui représente une hausse de plus de 171 millions $. La facture d’importation du café et thé a peu augmenté. Elle a atteint 367,4 millions $ contre 340,41 millions $. Soit une augmentation 8%, correspondant à 27 millions $. Pour les légumes secs et autres, ils ont été importés pour un montant de «314,6 millions de dollars contre 246,3 millions $ (+27,73%), en hausse de plus de 68 millions $». Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont grimpé à 701,76 millions de dollars contre 587, 84 millions $ (+19,4%), soit une augmentation de 114 millions de dollars. Ainsi, la facture globale du groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire a coûté 7,82 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2017 (contre plus de 7,4 milliards $ sur la même période de 2016), en hausse de plus 400 millions $. Sur les principaux produits alimentaires, seules les importations des céréales et des viandes ont enregistré une baisse. Ainsi, les céréales (blé dur, tendre…), semoule et farine ont baissé de 5,2% correspondant à une diminution de près de 130 millions $. Elles se sont donc établies à «2,27 milliards $ contre 2,4 milliards $». Les viandes ont été importées quant à elles, pour 173,96 millions $ contre 203,6 millions $ sur la même période de 2016. L’on relèvera à ce sujet une baisse de plus de 14% représentant un chiffre de 30 millions $ entre les deux périodes de comparaison. Par ailleurs, la facture d’importation des médicaments a reculé en passant à 1,59 milliard $contre 1,65 milliard $ (-3,7%), en recul de 61 millions $.